C’est un président étonné qui nous a fait part de sa tristesse devant le phénomène déjà pourtant connu depuis des lustres de voir des joueurs poser avant tout la question « Combien tu me paies ? » avant de signer un engagement dans son club.
Professionnel
Le hockey est devenu professionnel à partir du moment où des joueurs sont venus de l’étranger. Au départ, ils n’étaient pas payés pour jouer, mais ils donnaient des entraînements rémunérés; cela comblait un trou au niveau des entraîneurs et permettait de voir des joueurs se consacrer avec du temps à la formation des jeunes. Puis est venu l’ère des Red Lions qui sont devenus petit à petit semi-pros, puis pros. Et venir grossir les rangs des joueurs qui recevaient des avantages de toute sorte, si bien que les joueurs « normaux » se trouvaient à devoir donner la balle à des joueurs « payés » pour le même prix.
Mais avant cela, il fallait garder ses propres joueurs. Dans les années avant 2000, on assistait rarement à un changement de club : les joueurs ne changeaient pas de maison. Pour les garder, on leur offrait des heures à prester contre rémunération, puis des équipements, puis tout doucement l’exemption de cotisation. Cette dernière pratique est déjà vieille de dizaines d’années pour les meilleurs et est aujourd’hui une pratique écrite jusque dans les statuts des clubs. Et va même plus bas que la simple équipe première puisque les jeunes commencent déjà très tôt à demander des « avantages ».
Comprends pas !
Ce président nous disait son étonnement de voir ainsi cette pratique venir polluer l’esprit d’appartenance à un club. « Venir au club, cela passe toujours par le paiement d’une coti. C’est un geste logique. Que dire aux autres qui ne sont pas assez bons pour jouer en première : vous payez pour les meilleurs ? »
Si on compte une vingtaine de joueurs et joueuses qui reçoivent une exemption de cotisation pour les 24 clubs de division Honneur, cela fait, à une moyenne de 500 euros la coti, cela fait 240.000 euros qui ne rentrent pas dans les caisses des clubs. Compter en plus 150.000 euros pour les équipements et l’ajout de pas mal de clubs de Nationale 1 qui accordent également ces faveurs, on arrive facilement à un demi-million d’euros qui sont ristournés aux joueurs et joueuses. Un budget dont il faut tenir compte dans la balance générale des clubs et de la Fédé…
Rien de bien neuf et cela ne fera que s’accentuer.Qu’en penser, je ne sais.Que surtout,la Fédé garde la maîtrise et réalise ce qui est en marche!Vive notre HOCKEY
You should also take into account the number of sponsors that clubs have nowadays 😉
And yes the clubs become more demanding, hockey is becoming more pro – top players should dedicate hours every day to trainings, so that’s logical they ask to be paid…