Le club de Rixensart situé à Genval vient de fêter ses 10 ans d’existence et se prépare à de nouveaux développements.
Comme une fusée
La progression du club a été étonnante : en à peine 3 ans, il avait déjà atteint 400 membres dans une région où d’autres clubs existaient. La demande en Brabant Wallon était forte et les signes (les files d’attente) dans les clubs voisins étaient là. Sous l’impulsion de Marc Laffut, premier président, et de Patrice Dewalque qui fut (et est) toujours présent en assurant deux mandats de 4 ans, le club se développait d’une manière fulgurante. Au bout de sa présidence, une nouvelle présidence se mit en place. Julie Tuyaerts et Stéphane Sulon prenaient la direction du club.
A l’étroit sur le site de Genval, il a obtenu de pouvoir enfin disposer du terrain de foot qui se trouve face à son chalet. « Le foot a reçu une nouveau terrain ailleurs et nous avons rentré un permis de bâtir en avril. Nous attendons la fin de l’enquête publique et nous pourrons débuter le chantier. C’est Patrice Dewalque qui gère le dossier comme maître d’oeuvre. »
Le voisinage
Comme dans beaucoup de cas, l’arrivée d’un club sportif apporte des soucis de mobilité engendrés par le nombre de membres. « C’était un souci et nous avons pris beaucoup de mesures pour ne pas nuire à la tranquillité du quartier; certaines rues sont bloquées, nous demandons de venir à vélo, de covoiturer et nous avons le grand parking de GSK qui est à côté. » Les choses vont évoluer avec le rachat par Besix Red de GSK et un grand projet immobilier va impacter le quartier. « Nous sommes attentifs à préserver une mobilité bien pensée avec l’ensemble des intervenants. »
Horizon 2026
Le club va donc se doter d’un second terrain dont le coût sera comme d’habitude en Wallonie supporté en grande partie par Infrasport. « Il y aura le terrain (on va quelque peu rabaisser le niveau) et également la rénovation du club house avec deux salles de briefing et un accès plus facile aux vestiaires. On parle d’un budget d’1,4 million pour le terrain et de 500.000 pour le club house. » L’objectif est de voir tout cela réalisé pour 2026, en parallèle avec la coupe du Monde qui se déroule à quelques kilomètres de Genval.
Une limite raisonnable
Comme d’autres clubs, le Rix a une liste d’attente d’une centaine de membres. Il compte actuellement environ 800 membres (720 joueurs et 80 non joueurs) et n’envisage pas de passer au-dessus de 950 lorsqu’il aura ses deux terrains. « Nous avons énormément de jeunes qui font du scoutisme et cela joue sur l’organisation générale. Nous sommes un club qui est essentiellement orienté vers le loisir. Nous limitons par exemple l’accès aux U6 à 24 boys et 24 girls. Mais nous avons aussi des équipes U19 qui deviennent performantes. Le club a démarré par les plus petits et nous arrivons tout doucement à maturité avec la création d’une équipe Messieurs en Nationale et à la 2e équipe Dames. Notre objectif est d’augmenter le niveau et d’offrir aux U19 une belle perspective. L’équipe Messieurs va être dirigée par Nico Hermans et en Dames, nous saluons l’arrivée de Nico Truyens en même temps que 4 U19 de Louvain-la-Neuve qui ont choisi de rejoindre notre équipe première Dames. L’idée est d’arriver au Top 3 de la Nationale 3 pour les Dames et de monter en Nat. 3 pour les Messieurs. »
Familial
Le Rix veut rester familial. « On veut aussi combiner avec du jeu de qualité. Notre responsable sportif Fede Orlando a instauré un système qui permet de bons entraînements, avec de bons entraîneurs : nous avons 45-50 entraîneurs (principalement du Rix mais également d’autres clubs tels que Rasante, WatDu, Lara, LLN,…). La philosophie, que les enfants jouent tous ensembles, que ce soit pour gagner ou pour perdre. Fede a instauré, pour ceux qui le désirent et qui en ont les possibilités, deux entraînements supplémentaire par semaine, soit « perfectionnement« , soit « dépassement« . Et pour les enfants qui sont présentés aux sélections des Districts, une préparation spécifique. Nous avons eu cette année notre première sélectionnée en filles et notre deuxième en garçons. Pour arriver à cette qualité, un nouveau club met 10 ans pour percer et c’est ce qui nous arrive. » Les co-présidents expliquent que ces compléments d’entraînements sont gratuits. « Pour le Brabant Wallon, nous sommes le club le meilleur marché au niveau cotisation, devant le Jaguar. Et notre offre est élevée avec deux entraînement par semaine. Le hockey doit rester accessible. » Le club vient d’intégrer dans son encadrement l’analyse des matchs pour les Seniors ET les jeunes. Il soigne également l’accueil des parents avec un coin « travail » pour les parents qui sont venus conduire leurs enfants; il est sponsorisé par un des 20 partenaires institutionnels, auquel se rajoute une dizaine d’autres.
« Nos ApeRIX du vendredi soir sont devenus légendaires. En plus de notre habituel tournoi des familles, nous inaugurons pour la première fois cette année un grand tournoi, le Yalla. »
Congés scolaires
Comme beaucoup de clubs, le RIX est confronté à la différence institutionnelle des congés scolaires. « Il est difficile d’aligner des équipes pendant les périodes de congés des enfants. L’ARBH est consciente des problèmes et nous avons insisté pour avoir des adaptations et obtenu un assouplissement des compositions en faisant monter ou descendre des jeunes pour présenter des équipes complètes. »
Marie Brasseur
Secrétaire du club depuis sa création, Marie Brasseur est candidate à la présidence de la Ligue Francophone de Hockey; l’élection aura lieu le 15 juin lors de l’assemblée générale de la LFH. « Elle est partout, elle a une énergie incroyable. Elle est dentiste, elle a 3 enfants, elle prépare un triathlon… C’est entre autre elle qui prend les contacts avec la commune et qui met en place beaucoup de choses dans le club. Avoir une femme aux commandes de la LFH, ce serait une belle chose. »