Lorsque l’idée de la création d’une association des clubs est venue aux oreilles de l’ARBH, les mines se sont allongées.
Il est vrai que les clubs avaient de moins en moins voix au chapitre alors que la toute puissante BNT et son High Performance Manager avaient réussi à attirer 80% des moyens à elle. 80% ou même plus, diront certains. Et en tout cas avait fait passer l’espace calendrier à une compétition qui durait tout au plus 5 mois.
Dans le même temps, au sein des structures de la fédé et de ses Ligues, la représentation des clubs avait disparu alors que les représentations des divisions étaient bien présentes il y a plus de 10-15 ans. La réorganisation après le splitsing avait réparti les pouvoirs.
On n’en est qu’au début
La HHDC a travaillé pendant deux ans en cherchant à se structurer dans un environnement qui ne lui était pas entièrement connu. Serge Pilet, le Secrétaire Général de l’ARBH souligne d’ailleurs que l’on est pas encore au stade de la Ligue Pro de football et que c’est encore la fédé qui organise les compétitions avec ses différents comités. « L’arrivée de la THL est une bonne chose pour moi car il faut l’avis des clubs pour que nous organisions au mieux les championnats. Les règles du jeu ne sont pas encore bien définies mais tout le processus du développement s’est fait en toute transparence avec nous. Le développement du hockey passe par les clubs : ils ont les jeunes, les entraîneurs. Attention, le hockey n’est pas au stade du foot. C’est la fédé qui organise les compétitions, c’est elle qui désigne les arbitres, etc. »
Un des premiers chantiers qui est repris par la THL est celui des droits télé. La discussion entre le futur diffuseur doit se faire en ce moment car le contrat de trois ans avec Play Sport arrivé à échéance.
Autre gros chantier, celui de la licence. « Ca , c’est un gros chantier et là pas mal de clubs ne sont pas en ordre. Quand je vois que ces clubs investissent dans des étrangers qu’il faut payer, et qu’en même temps leur éclairage n’est pas en ordre, il y a anomalie. »
Le championnat vient de trouver sa nouvelle formule. « Ce n’est pas l’idéal, mais le championnat va devenir plus attractif. Je vois 1,5 millions de spectateurs qui ont regardé les Red Lions aux JO et pourtant les spectateurs n’ont pas suivi, avec très peu de monde autour des terrains. Il fat rendre les matches plus sexys. Il y a peu de jeunes qui assistent au match de première. Il n’y a pas d’animation. Au niveau des sponsors, ce n’est pas suffisant. Il n’y a pas de pub dans les buts et peu autour des terrains. La DH doit être plus promue. Il y a un grand rôle de la fédé et de la THL sur ce plan, mais cela demande un investissement. »
La salle explose mais…
On a vécu une saison de salle extraordinaire, avec un engouement exceptionnel aux Euros et au niveau des infrastructures. « Je me souviens de cette soirée à 4 il y a quatre ans où on a brain-stormé autour de futur de cette discipline. Quand je vois où on est aujourd’hui, c’est une chouette réussite. Il y a une très bonne ambiance, le comité fonctionne très bien. On a réuni 3.000 personnes pour la finale à Anvers, mais trop peu lors du championnat. Là aussi, il faut se poser les bonnes questions. »
Les médias et la communication seront-ils la clé du problème ?
J’aimerais que l’on approfondisse le débat « après quel Graal le hockey belge court-il ? »
Slazhockey