Après la décision du comité d’Appel qui décidait non conforme le forfait infligé au Racing suite au cafouillage de la feuille de match et de l’affiliation d’Emeline Massart, on pensait que les choses allaient en rester là.
Las, l’administration de la fédé a remis le couvert et cette fois, c’est bien via le président du comité indoor que la signification du double forfait serait transmis au Racing. « Serait », car le club n’a encore rien reçu officiellement, congés de fin d’année oblige.
Si on relit le jugement du comité d’Appel, on constate bien que la transmission de la décision du Monsieur Compétition de la fédé n’a pas été faite selon les règles et c’est sur ce point que le comité a jugé le double forfait non conforme. Et il n’a du coup pas examiné les autres points de l’appel.
Dans cette affaire, il y a plusieurs choses à examiner.
1. Emeline Massart, affiliée à Namur, aurait été inscrite comme joueuse indoor par le Racing avant le 25 novembre : c’est ce que le Racing et 2 personnes au sein de l’équipe, affirment. Si elle l’était, le Racing est dans son droit. Si elle ne l’était pas, Massart ne peut pas/plus jouer avec les Uccloises.
2. Lors de l’inscription de la feuille de match de la première journée de championnat, Massart a pu être inscrire normalement pour les deux rencontres du Racing. Si c’est vrai, il serait logique que le Racing ne puisse pas être sanctionné car normalement, le logiciel Sportlink doit empêcher d’aligner une joueuse non « qualifiée ».
3. Le lundi matin, le Racing constate que deux joueuses de cette feuille de match ont disparu et téléphone à la fédé pour signaler l’anomalie. C’est à partir de là que le forfait est infligé par la fédé. L’examen du cas n’aurait-il pas pu être étudié plus prudemment ?
4. On peut également se demander si Sportlink – bon outil pour une App à la disposition d’un individu – est bel et bien un outil d’administration et si le club n’est pas en droit de se plaindre de n’avoir pu gérer ce cas par faute de moyen de gestion. Le club a-t-il pu prendre toutes les mesures pour gérer son noyau dames indoor ?
Le comité d’Appel a demandé à la fédé les « ‘Log » des différents moments de cette affaire : ceux-ci n’ont pas été fournis. Et c’est justement eux qui pourraient être déterminants pour pouvoir juger avec précision : si Emeline Massart n’avait pas été correctement inscrite pour la compétition Indoor, le Racing serait bien en tort. Le Log donneraient les différentes situations des fichiers de Sportlink aux dates précises: par exemple le 8 novembre, date à laquelle le Racing prétend avoir inscrit ses joueuses salle.
Si Sportlink est mis en cause par le Racing, il faut savoir que, le samedi de la première compétition dames, il a été en panne pendant de longues heures et que nul ne sait ce qui a pu se passer ou ce qui a été fait pour « réparer » le programme.
Si on est reparti pour un tour, le Racing perd à nouveau ses 6 points, ses buts pour et reçoit 20 buts de pénalité. Mais surtout, on ne voit toujours pas Emeline Massart sur le terrain : c’est elle qui est la vraie victime de ce bras de fer entre la fédé et le Racing.
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