« Après une longue et belle carrière, Anouk Raes a récemment pris la décision difficile de dire adieu au hockey international. (…) Nous respectons sa décision de faire un pas de côté. »
Ce communiqué signifiait donc la fin de la carrière internationale de la numéro 6 des Red Panthers.
Ce matin dans La Libre Belgique, la joueuse aux 282 sélections explique ce qui s’est réellement passé lors d’une réunion avec le staff de la WBNT.
Elle revient aussi sur les grands faits de sa carrière, avec son plus beau souvenir (la qualif pour Londres), son pire cauchemar (les shoot-out ratés pour Rio), le chaos de La Haye, la médaille d’Amsterdam.
A lire à tout prix.
Commentaire
Tout comme pour le retrait de Louise Cavenaile (le staff a maintenant décidé de prendre un autre chemin), c’est donc une semi-vérité qui est sortie à l’issue du départ d’Anouk. On comprend tout-à-fait la difficulté pour un entraîneur de se passer des services de joueuses au passé prestigieux; mais c’est son job de gérer son noyau. Mais pourquoi faut-il cacher une vérité qui de toute façon éclatera plus tard. Anouk Raes parle vrai dans son interview et elle ne cache pas, par exemple, que le Mondial 2014 fut un chaos, alors que la communication d’alors ne l’avait pas relevé.
On aurait tant aimé pour les deux joueuses qu’une conférence de presse soit organisée pour annoncer ces retraits et pour permettre aux joueuses de prendre congé d’un public qu’elles auront fait vibrer pendant tant d’années plutôt qu’une ligne dans un news du site : « La fédération fera en sorte d’honorer la longue et éminente carrière de Louise au moment le plus adéquat et de la meilleure des façons »