La Cour constitutionnelle a annoncé la fin du système de revenus complémentaires exonérés d’impôt à concurrence de 6 000 euros. Ce système permettait à de très nombreux officiels (arbitres, match official, coach d’arbitres, mais aussi entraîneurs, coaches, etc.) de rendre les services que l’on connaît en étant rétribués officiellement et de manière transparente, sans limite financière trop restrictive. L’ARBH et ses Ligues s’occupaient de gérer ces émoluments.
Avec l’annulation du système, c’est tout le monde sportif qui est touché et l’arbitrage en particulier qui risque de ne plus pouvoir assumer sa mission.
Certes, on comprend facilement que ce système lèse le monde professionnel là où le type de prestation entre en concurrence directe avec lui; ce n’est pas le cas du sport amateur et le gouvernement pourra facilement corriger l’erreur de cible en adaptant sa loi au monde du sport amateur. Autrement, on retournera vers l’ancien système plus nébuleux.
Plus d’explications sur dh.be
L’ancien système avait un grand avantage: un acceuil garanti de l’arbitre à son arrivé, un café et quelques mots sympatiques.
Le nouveau système robotise aussi la relation entre l’arbitre et le club qui acceuille.
L’acceuil est en général très bon, mais parfois -hélas- il faut aller chercher le déléguer de terrain. Les quelques (grands) clubs ou cela arrive le savent.
Idiot! Trop d’impôt tue l’impôt!