Ce fut la fin du hockey de papa avec la professionnalisation du tophockey en Belgique. Est-ce la fin de l’arbitrage de papa pour notre fédération. C’est en tout cas ce que titre Les Sports+ dans une interview ce matin du nouvel homme fort de la Fédé dans le domaine.
Nous avions relaté le changement de direction pour l’arbitrage (à relire pour mieux comprendre) alors que Laurent Colemonts venait d’entrer en fonction comme Officials Division Manager à l’ARBH. Cette dernière avait supprimé le Comité d’Arbitrage (comme tous les autres comité d’ailleurs) pour le remplacer par une contribution en interne, question de centraliser toutes les forces et d’assurer ainsi une meilleure coordination.
Le monde de l’arbitrage (du moins une partie) n’avait pas apprécié, une autre se donnait le temps de juger de l’efficacité de la mesure et une autre encore se taisait dans toutes les langues.
Dans l’article de ce jeudi dans La Libre (qu’il faut acheter, car toutes les parties de la double page ne se trouve pas sur internet), Laurent Colemaonts n’utilise pas la langue de bois et dit clairement les choses. Alors qu’on utilise souvent en haut lieu la Méthode Coué pour dire que le hockey, c’est le Respect, il parle plutôt ici de ce qu’il a rencontré dans le foot il y a 30 ans, avec « un esprit bon enfant », « avec l’alcool, les réseaux sociaux, le manque d’éducation et l’argent qui polluent le stick ».
Va-t-on vers un arbitrage sans plus aucune concession de la part des arbitres ? Va-t-on vers une révolution ? Les arbitres sont-ils prêts à rentrer dans ce mouvement ?
Nul doute que cet article et la nouvelle direction de l’arbitrage, voulue par la Fédération, va faire parler.
Sans préjuger des qualités du monsieur, d’autant plus que j’ai une totale confiance dans les choix de la fédé, ce qui m’a chiffoné à la lecture de l’article, c’est cette comparaison (pour le coup à notre désavantage) avec le football. Sont-ce ses mots ou ceux du journaliste ? Moi en tous cas je considère que notre sport n’a aucune leçon à recevoir du foot sur quelque problématique (d’arbitrage) que ce soit.
En revanche, pour fréquenter aussi le milieu du rugby, et en cette période de coupe du monde, LÀ, il y a des leçons à recevoir, d’un sport qui s’est très vite professionnalisé, médiatisé, organisé, et qui malgré cela n’a pas perdu ses valeurs.
En résumé : apprendre des autres oui, mais ça dépend de qui 😉