La gardienne du Mechelse va raccrocher ses guêtres après trois années passées à Hombeek et une dernière saison en division Honneur.
Pauline Cuypers, qui a fait toutes ses classes au Braxgata, a dû faire un choix entre ses études de Kiné -elle est en 1er Master- et celui de gardienne en DH : « Aller 4 fois par semaine à l’entraînement et combiner cela avec mes études devenait difficile. En plus, j’arbitre le samedi en jeunes et j’ai mes coaches d’arbitre qui me mettait un peu la pression pour que je développe mon job d’arbitre. C’est mieux pour mon avenir de faire ce choix. »
Nul doute que c’est le comité d’arbitrage qui se frotte le sifflet en voyant arriver une nouvelle promesse parmi son contingent d’arbitres.
Une belle cohésion
C’est il y a 3 ans que Pauline Cuypers passait au Mechelse en Nationale 1 en tant que dernier rempart. « En fin de ma première saison, la dernière rencontre était chez nous contre Namur. On a perdu et c’est Namur qui est monté en DH; pour nous, c’était peut-être un peu tôt pour monter. La saison suivante, on était championnes et puis on a passé une belle année en DH. A part lors du premier match, on n’a jamais pris de grosses défaite. J’avais une bonne défense, bien organisée. Notre noyau était fait de joueuses venant d’un peu partout et, avec celles du club, on a créé une équipe qui a fait preuve d’une belle cohésion. Le club a eu confiance en moi, on a eu un bel objectif commun et cela m’a donné plein d’énergie. »
Poussée par Séba
Cela fait 4 ans que Cuypers a pris le sifflet pour suivre sa maman qui était arbitre et responsable de la cellule arbitrage du Braxgata. « Sébastien Michielsen m’a vu arbitrer et il m’a poussée. Je suis montée très vite de U14 vers U16 et même U19 Boys. Et puis j’ai eu des coups de chance. J’ai pu siffler Belgique-Canada en Dames A, j’ai été désignée en octobre passé pour un tri-nation en Irlande avec la Belgique, la Corée et l’Irlande : j’ai eu là mes deux premières caps FIH. »
Cuypers ira jouer dans le jeu en Dames 2 au Braxgata et pourra consacrer plus de temps à l’arbitrage. Elle va s’occuper de la cellule arbitrage et devenir CUC pour son club. Et attendre ses désignations. « Je n’ai aucune idée de ce que je recevrai comme désignation. Mais arbitrer au plus haut niveau est désormais mon rêve. » Nul doute que les pontes de l’arbitrage fédéral vont en profiter.
Bon vent dans l’arbitrage de haut niveau, Pauline.
Je ne doute pas de la confiance de Séba.