Le week-end écoulé a fait couler quelques petites doses d’encre. Problèmes ?
Une carte inappropriée au Racing, des cartes (in)justifiées à Louvain (en dames), un but non valide également à Louvain, des mots échangés entre un arbitre et des spectateurs, des joueurs frustrés un peu partout. Le week-end qui vient de s’écouler a-t-il été vert-jaune-rouge ?
Vous êtes nombreux à avoir réagit au résumé de Louvain-Waterloo Ducks et au but du pied de Lopez, aux ‘posts’ sur Facebook et aux articles de La Libre.
La vidéo du but du pied a été vue plus de 2500 fois.
Comment réagir à tant de remarques à l’encontre de l’arbitrage ?
Il y a eu plusieurs choses ce week-end :
1. Les arbitres n’ont pas vu les fautes : malheureusement pour les joueurs, on ne peut leur en vouloir.
2. Les arbitres ont donné des cartes à mauvais escient ou n’en n’ont pas données alors qu’ils auraient pu ou dû le faire : c’est un problème de jugement de l’arbitre. Là, on entre dans le difficile job d’arbitre et bien souvent, les avis sont très partagés.
3. Les arbitres ne reconnaissant pas leurs erreurs. Souvent après la rencontre, le débat se fait entre eux et les autres parties. Sans doute, c’est le moment vérité qui fait la beauté du hockey car les choses se passent en général dans une certaine cordialité et en tout cas restent à de très rares exceptions dans les limites. Et là, il y a tout de même des moments où les explications ne suffisent pas. C’est ainsi qu’on relève des commentaires sur le manque d’humilité de la part des arbitres (à noter que l’arbitre Marchant reconnaît qu’il s’est trompé sur le but de Lopez – tout à son honneur -).
Que faire ?
1. Tout d’abord respecter l’arbitre. Il peut faire des erreurs, il faut l’accepter. Il faut aussi qu’il accepte de les reconnaître.
2. Faire sa promotion : trop souvent l’arbitre est critiqué d’avance ou on lui donne pas le crédit minimum pour qu’il puisse arbitrer de façon sereine.
3. Faire un débriefing vis-à-vis des joueurs et des spectateurs.
Sur ce dernier point, le match Louvain-Watducks Messieurs mérite des suites :
– les arbitres ont été mauvais : que ceux qui accusent apportent des exemples de mauvaises décisions et que les coaches d’arbitre donne des réponses à ces critiques. Il ne faut pas répondre à tout, mais un exemple vaut son pesant d’éducation à la fois pour les joueurs, pour les spectateurs et pour les arbitres.
– le but de Lopez : la faute de pied est bien visible sur la vidéo. Les deux arbitres ne l’ont pas vue et ils ne disposaient pas de vidéo. L’arbitre Marchant a reconnu son erreur après avoir vu la vidéo ; l’affaire est close de son côté.
Quant à la fédé, elle peut tirer des enseignements. Se doter d’un arbitrage vidéo : irréaliste. Que le comité d’arbitrage donne des instructions à ses arbitres pour mieux se placer : oui. Faut-il un arbitre supplémentaire près des buts : la question est posée ? Des dirigeants sont fâchés : que proposent-ils ?
Les vidéos sont disponibles et les arbitres comme la fédé pourraient trouver le temps de les exploiter pour former le monde du hockey à plus de respect.