C’est comme le lama dans Tintin : « si lama fâché, lama cracher ! »
Un incident comme il s’en passe hélas un peu de trop s’est passé dans une des demi-finales de ce week-end.
Un joueur, pas content de l’arbitrage d’un des officiels au sifflet, a sorti une injure du style « fils de…« . Injure rapportée à l’arbitre cible du joli mot par le 3e arbitre. Rapport a été fait à la commission spéciale (en cas de fait répréhensible, ce n’est pas la procédure habituelle qui est suivie, mais bien une procédure accélérée) qui a décidé qu’il n’y avait pas lieu de sanctionner.
Sur facebook, un coach d’arbitre -et pas des moindres, le chef d’entre eux – s’est exprimé publiquement : « Chers joueurs, chères joueuses, n’hésitez pas à traiter les arbitres de « fils de p… ». Il semblerait que vous ne risquez rien ! » Le joueur a bien été identifié, contrairement à ce que certains avançaient pour expliquer la décision de la commission d’appel. « Il a été identifié, mais blanchi direct par la commission disciplinaire qui s’est tenue le soir ! À nouveau la commission a raté l’occasion de protéger les arbitres » , rajoute cette autre intervenante sur le réseau social.
Et le respect ?
Autre incident ce week-end rapporté par une lectrice au palmarès prestigieux.
« … certaines joueuses du xxxxx refusent de serrer la main des arbitres en fin de match alors que les scores … sont sans appels… il serait peut-être utile de lancer une petite piqûre de rappel à ce sujet avant les PO et répéter que perdre un match sur un score sans appel ne peut être imputé aux arbitres et quelque soit la frustration d’avoir perdu, j’ose espérer que les valeurs du hockey et du fair-play restent intactes et oui, …même quand on perd, on va serrer la pince des arbitres. … »
Ce commentaire qui nous a été envoyé est suffisamment explicite que pour se passer d’explications supplémentaires.
Bien que je soutienne le respect des arbitres, le respect ne vient pas à n’importe quel prix. L’erreur est humaine mais il est clair que la qualité générale de l’arbitrage n’est pas au même niveau que le niveau du jeu produit par les joueurs et joueuses. Si le niveau des derniers est plutôt international (pour ne pas dire mondial), celui des arbitres est rarement au niveau national. Avant de pleurer pour la protection des arbitres, reconnaissez tout d’abord qu’il y a un problème de qualité.
Bonjour,
Je suis d’accord Piet : le niveau de l’arbitrage en Belgique avance, mais probablement pas assez vite pour le niveau de jeu actuel.
Mais il n’y a qu’une façon de faire évoluer les choses : il faut que nos arbitres débutants continuent de prester et d’être coacher afin de monter leur niveau et ca ne pourra se faire que si on ne les dégoute pas avec des insultes et des prises de tête a la sortie des matchs. Il faut donc prendre patience et éduquer au lieu de critiquer.
D’autre part : il y a aussi beaucoup de méconnaissance des règles des joueurs / spectateurs / coachs qui sont rapides a hurler sur l’arbitrage.
Le classique « air shoot » qui n’existe pas, et bien évidemment les réceptions de flicks souvent mal comprises n’en sont que deux exemples parlant … on doit continuer a former nos arbitres, mais aussi faire des rappels des règles a nos spectateurs / joueurs / coachs.
J’aimais bien l’idée des arbitres qui expliquaient les règles a la coupe d’europe indoor… peut être devrions nous réfléchir a ce aussi pour les matchs outdoor.
Et n’oublions pas que l’arbitrage est aussi une question d’interprétation 😉