Le club d’Arlon cherchait depuis pas mal de temps à se relocaliser afin de bénéficier d’un terrain mouillé. Ce sera bientôt le cas après 10 années de vie passée au centre sportif de l’Hydrion. Ce sera à Waltzing, de l’autre côté d’Arlon où les travaux ont commencé le premier octobre et devraient être complétement terminés pour le début de la saison prochaine, si pas avant.
Le président du club Olivier Selis souffle : « Nous sommes à 350 membres et nous sommes à l’étroit à l’Hydrion où le terrain est occupé par beaucoup de sports. Ce pôle sportif amène beaucoup de monde. A Walzin, nous serons à l’aise, avec un terrain mouillé et un nouveau club house. Nous attendons alors une progression en termes de membres. A l’Hydrion, le terrain (sablé) est très usé, les lignes sont renfoncées et la balle fait de surprenants soubresauts. Et pas facile de trouver des plages horaires. Car beaucoup de monde y vient : Arlon est très sportive. »
Le nouvel ensemble aura coûté près d’un million et demi, y compris des parking qui sont inclus dans un plan de circulation qui sera mis à l’essai. Comme partout en Wallonie, 75% seront pris par Infrasport, le reste étant en charge à part égale avec la Ville et le club. « Nous avons toujours d’excellentes relations avec la Ville d’Arlon. Le club se fait sa place dans le monde du hockey. Depuis 3 saisons, nous avons une équipe Dames en championnat National et ça se passe bien. Cette année, c’est aux Messieurs de s’y être lancé. Nous bénéficions de quelques renforts et de coachs étrangers. » Les membres d’Arlon HC ne sont pas des expatriés comme on pourrait le penser et ils sont très fidèles au club. « Nous avons quelques joueurs expérimentés qui viennent de l’extérieur pour nous apprendre le hockey. Nous existons depuis 10 ans et nous commençons à former notre propre encadrement : c’est un gros chantier, un long processus et nous appuyons sur la formation de notre encadrement. »
Un club normal
Un des problèmes des clubs éloignés comme Arlon, c’est justement de faire entrer dans les mentalités qu’ils ne sont pas si loin que ça. « Malgré que nous soyons éloignés, nous n’enregistrons plus de forfaits d’équipes qui ne viennent plus chez nous. A début, les équipes pouvaient disputer deux rencontres le même jour : ce système a disparu. Il y avait aussi le Hockey4Fun qui marchait bien : les enfants venaient jouer une fois par mois. Mais cela aussi, nous l’avons abandonné. Le club est devenu normal au niveau de ce souci des kilomètres. »
Un club qui a enregistré des Be Gold, dont Félicia De Changy qui a été sélectionnée il y a deux ans. Et actuellement Brieuc Paquet qui est gardien en U16 ; ce dernier n’hésite pas à faire 4 heures de route pour son entraînement national. « La passion n’a pas de prix ! »