C’est le club qui l’a annoncé, Arnaud Massaert, le T1 des Dames du Waterloo Ducks, passera la main en fin de saison.
Au club depuis 14 ans, à la fois comme joueur de l’équipe première, puis comme coach des Dames, il a fait son évaluation et tiré ses conclusions. Il aura coaché les Dames durant 6 saisons, dont les 5 dernières consécutives. « J’ai fait le point et mon évaluation. Cela fait 5 ans que je suis à la tête de l’équipe et je pense que j’ai coché toutes les cases. Il faut savoir s’évaluer et je ne voulais pas faire l’année de trop. Je pense être au bout d’un cycle et qu’il faut un autre message pour l’équipe. »
De bonnes années
Quand on demande à Arnaud Massaert ce qu’il retire de ces années de T1, il ne parle que de bons souvenirs. « Toutes les années furent bonnes et m’ont aidé à grandir en tant que personne. Il y avait parfois de grosses différences d’âge dans l’équipe. J’ai eu Gloria (Comerma) qui était plus âgée que moi. La discussion avec toutes mes joueuses m’ont apporté beaucoup. La saison passée, nous avons terminé 3e du championnat et c’était une belle réussite, une belle image. L’année où nous avons joué le play-down, là je n’ai pas été bien. C’était après les départs d’une série d’anciennes et même si nous avons survolé ce play-down, cela nous a obligé à nous remettre en question; sans doute le déclic qui nous a permis de terminer 3e l’année passée. »
Et la suite ?
Le club est donc prévenu à temps que pour prévoir le remplacement de son T1 Dames. « Jérémy Caenen devrait rester. Il n’y a pas encore de noms. De mon côté, je vais réfléchir et peut-être prendre une année sabbatique. Ou alors si un beau projet se présente, pourquoi pas ? Je dois aussi prendre en compte ma vie de famille et mon travail. On parle beaucoup de professionnalisation. Je vois les entraîneurs full-time qui sont T1 Dames, mais qui ont aussi des boulots à côté comme ceux qui travaillent avec d’autres équipes nationales. De mon côté, j’ai un métier dans l’innovation et la transformation digitale ; je dois en tenir compte et cumuler est parfois lourd.«