Le titre « Le Brax à l’heure espagnole » avait quelque peu alerté le président du Braxgata qui a précisé comment l’internationale espagnole Julia Pons est arrivée à Boom.
« C’est un projet personnel de Julia et de son compagnon -qui se nomme Pons également- qui ont voulu tenter une expérience à l’étranger. Vivre en Belgique, avec pour lui un objectif de coacher et elle de jouer. On a évidemment des liens étroits avec l’Espagne où Berta Bonastre est encore dans nos têtes. » Erik Gysels explique dans la foulée le principe de base qui sous-tend la direction sportive du club.
60% du club
Le club veut que 60% du noyau de l’équipe première soit composé de joueurs ou joueuses provenant de l’école des jeunes. « C’est notre règle interne et nous nous y tenons. Reste l’expérience et là nous avons besoin d’aide. En Messieurs, c’est ce qui nous a manqué les dernières années. Nous avons joué de très bon matchs les dernières saisons mais c’est au milieu qu’il manquait quelqu’un qui pouvait porter et diriger l’équipe. Nous avons pu compter sur l’arrivée de Lucas Rossi qui va nous apporter ce qu’il manquait au milieu. Avec l’arrivée également de Tobias Walter dans les buts, on a dans chaque ligne un top joueur qui va encadrer nos jeunes. » Ce sont des transferts qui ne vont pas ruiner le club car ces joueurs sont déjà installés depuis plusieurs années en Belgique et ne doivent pas être supportés au niveau logement, voyages, etc. Le bon mix devrait profiter à l’équipe et lui permettre de s’éloigner du fond du classement qui s’est rapproché à quelques reprises ces dernières années.
Au même point qu’il y a 6 ans
Au niveau des Dames, le noyau était un peu étriqué. Ainsi, les blessures de Louise Versavel (poignet cassé) et Lyne Van Dieren (blessée avec l’équipe nationale) a sérieusement handicapé le Braxgata. « Lyne marquait la majeure partie de nos buts. Mais attention,cela ne se passait pas si mal. Dans le match décisif pour jouer le top, on menait 1-0 à 10 minutes de la fin lorsque Louise est mal tombée; et nous avons été battus 1-2. On devait jouer l’Europe la saison passée (Ndlr: le Braxgata organisait la coupe d’Europe des clubs mais elle a été annulée suite à la Covid). Aujourd’hui, on est un peu au même point que lorsque Nelen et Bonastre sont venues renforcer le noyau. Nous avons Van Dieren, Scheers, et maintenant Dujardin qui font partie d’une équipe qui se montre ambitieuse. Avec d’autres jeunes qui intègrent le noyau, et un apport d’expérience comme celle de Julia Pons, nous pouvons jouer les premiers rôles cette saison. Notre projet plait aux joueurs au point que certains trouvent notre club sexy et qu’ils arrivent sans qu’on doive aller les solliciter. »
Erik Gysels insiste donc sur cette bonne balance qui permet aux jeunes du clubs de monter en première en étant bien encadrés, même si cela prend plus de temps chez les Messieurs que chez les Dames. La saison boomoise promet.