C’est l’histoire de Brigitte, 60+, 105 capes en équipe belge, qui faisait sa mayonnaise pour des tomates aux crevettes devant la télévision. au programme, une émission sur une photographe atmosphériste du nom de Sandrine Alouf. Cette dernière, une belgo-libanaise est créatrice de voyages immobiles. A première vue, pas de quoi trop émouvoir Brigitte sauf qu’à un moment du portrait, la jeune femme parlait d’un mouvement et d’une exposition « C’est pas de main la vieille« , avec comme idée de mettre en avant les femmes de plus de 50 ans. « Mais c’est tout-à-fait nous ça ! » NOUS, ce sont les Old Panthers que Brigitte Motte mettait sur pied avec Carine Segers comme comparse pour la promotion.
Au téléphone
« Contacte-la, on ne sait jamais! » Carine prend son téléphone et obtient la communication : « Je viens demain! » Et effectivement, la photographe et touche à tout, était au Racing la semaine suivante pour effectuer une séance de shooting avec une mise en scène qui aura épaté la grosse vingtaine d’Old Panthers présentes. Sandrine Alouf s’est emballée pour l’histoire des Old Panthers : « Elle était soufflée par ce qu’on faisait, la création d’une équipe nationale de »vieilles’. Elle a donc fait ce reportage sur nous, photo et vidéo. Elle prépare une exposition qui devait débuter sous peu à Bruxelles mais qui a été annulée à cause de la pandémie; elle aura lieu à la rentrée à Paris. »
Sandrine Alouf est née en Belgique, est restée toute sa jeunesse à Uccle, a fait ses études à l’ULB et est partie à Paris au début 2000. Elle a lancé cette action « C’est pas demain la vieille » pour changer l’image de la femme de plus de 50 ans, qui s’auto-culpabilise. Sur son profil facebook elle publie cette phrase de Françoise Sagan : « Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu’on en fait que ça, toute sa vie. Repartir, recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on apprenait jamais rien de l’existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même. »
L’oeil bleu
C’est donc en octobre que les Old Panthers apparaitront sur les murs de la galerie parisienne L’oeil bleu de Sandrine Alouf, une Uccloise que pas mal de hockeyeurs connaissent déjà.
Un commentaire