La Global League va-t-elle tuer les championnats nationaux ? Vos réactions sont nombreuses
Suite à mon éditorial, vous avez été plusieurs à réagir face à la multiplication des compétitions internationales et aux conséquences sur la vie des championnats et donc des clubs.
Ce jeudi matin, La Libre, sous la plus de Thibaut Vinel, donnait la parole au président de l’ARBH Marc Coudron, qui se voulait plutôt modéré face à l’appétit de la fédération internationale de hockey. Le titre de l’article est plutôt dans le sens inverse puisqu’il annonçait une guerre entre l’Europe et la FIH.
Article à lire sur lalibre.be
Il est indispensable que nos équipes nationales continuent à performer comme elles le font. Elles sont notre porte-drapeau et elles attirent les jeunes à jouer. Mais c’est vrai qu’il faut aussi donner de la place aux autres. Alors, pourquoi ne pas faire moins d’entraînements pour les équipes nationales et améliorer ceux des équipes de club. On prendrait les meilleurs et les plus en forme du moment comme en foot. Je parie que cela marchera aussi bien !
Michel V.
A-t-on consulté les clubs ? Pouvez-vous me dire combien de week-ends sont consacrés aux différentes phases de l’année : combien de week-end pour le championnat, combien pour la salle, combien pour les compétitions internationales, combien pour le repos ?
JCL D.
Réponse de la rédaction : votre question est intéressante, nous y répondrons sous peu.
Les clubs ont besoin de voir leurs vedettes un minimum de fois par an. Il en va de la survie du club au niveau finances. Quel sponsor voudra encore mettre un budget si on n’a plus que 12 week-ends (doubles) et donc la moitié qui viendrait dans les médias. Et que fera-t-on les autres week-end. Si le championnat est réglé en deux mois, c’en est fini du hockey de compétition et le hockey va disparaître.
Philippe R.
Et que dire du championnat salle Mineures, dont peu de gens, sinon les principaux intéressés, semblent se soucier. Un championnat lors duquel toutes les équipes n’ont pas joué le même nombre de matchs (certains 12, d’autres 18 !).
On a l’habitude d’être le parent pauvre auprès de la fédé, malgré le nombre de joueurs évoluant en divisions mineures, mais là on a tout de même le sentiment qu’on se fout un peu de nous…
Renaud M.
La fédé n’en a rien à faire de la salle. Alors qu’en Allemagne, on a 4 mois de compétition devant des salles pleines. Si l’Allemagne sait le faire pourquoi pas nous ? En Hollande, il n’y a pas de championnat en même temps que les championnats d’Europe de salle. Pourquoi la Hollande sait le faire et pas nous ?
Patrick D.
Tu as très bien résumé la situation.
1) Les règles du « jeu » sont connues de tous avant le début du championnat « indoor ». Ces règles ne doivent et ne peuvent plus changer en cours de route. Que la direction des Red Panthers oblige les filles à ne plus jouer en salle même avant un « stage » outdoor, cela n’a pas même fait l’objet d’une évocation pour un minimum de respect de la part de nos instances fédérales, au contraire des messieurs. Cela me pose question.
Que le calendrier du stage en Afrique du Sud ait été élaboré différemment pour les messieurs et pour les dames permettant aux Red Lions d’être de retour à temps pour les demi-finales indoor au contraire des filles, me pose doublement question : pourquoi deux poids deux mesures ?
2) Après avoir fait monter un club belge au niveau du top 8 européen en salle l’an dernier, il paraissait tout à fait normal et honorable que le Pingouin veuille tenir son rang dans cette compétition relevée. C’est donc ce qu’il a fait en se renforçant avec des filles motivées, à la fois pour son aura propre mais aussi et surtout pour assurer à la Belgique un rôle international en salle de plus en plus en vue tout comme les équipes outdoor s’efforcent de le faire au niveau international. De plus, les calendriers internationaux outdoor et indoor sont connus suffisamment longtemps à l’avance pour que la fédération prenne les dispositions réglementaires appropriées.
3) Le Président du comité de hockey en salle a dû se sentir bien esseulé lorsqu’il aura appris à quelle sauce le hockey féminin allait être pris. De même, les nouveaux champions de Belgique du White Star, qui se sont impliqués aussi volontairement dans la conquête de leur titre, vont se demander comment et si leurs efforts seront récompensés l’an prochain dans d’identiques circonstances.C’est un très mauvais signal que la fédération a laissé passer en ne prenant pas en compte les aspirations des clubs à viser l’excellence et en ne reconnaissant pas suffisamment les bienfaits du hockey en salle dont on ne dira jamais assez qu’il améliore la technique et la vitesse d’exécution, notamment chez lès jeunes.
Une remise en question s’impose. Le PIngouin en a été victime cette fois-ci, tant sportivement mais aussi, il ne faut pas l’oublier, financièrement. Il ne faudrait pas que de tels manquements se reproduisent à l’avenir au risque de casser une dynamique de succès dont le hockey en salle a également bien besoin car, la preuve est faite, la réussite du Spiroudome a assuré une visibilité de notre sport même lorsque les conditions atmosphériques ne permettent plus de briller en extérieur.
Merci encore Philippe !
Bernard D.
Oui, vous avez raison, il faut blinder les choses car l’année prochaine, ce sera au White de se trouver devant le même problème que le Pingouin. Et puis vous faites bien de signaler qu’il y a des championnats d’Europe et du monde l’année prochaine. Et le champ d’Europe se passe en Belgique. Ca risque d’être un flop si on ne donne pas le temps aux joueurs de salle de bien se préparer.
Alex V.