Il termine sa troisième saison au Daring et après cela, il va se consacrer à d’autres projets dans sa vie.
Charles Masset aura connu une belle carrière comme gardien de but. Ayant passé tout sa jeunesse au Wellington, son club de coeur, il partait pour l’aventure nationale avec la fameuse équipe du Léo 3. « Le titre que j’y ai remporté avec toute la bande prestigieuse que vous connaissez reste un de mes meilleurs souvenirs. » Charles Masset a suivi tout la filière des équipes nationales, remportant une série de trophées dont le plus beau fut la médaille d’argent à Valence l’an passée en finale des championnats d’Europe U21, avec tous ses potes.
« Un troisième souvenir marquant fut cette demi-finale des play-offs il y a quatre ans, lorsque John Bessell me fit monter pour les shoot-outs; c’est là que j’arrêtais le tir de Max Bertrand qui nous qualifiait pour la finale. » C’est là que le Daring le remarquait et l’appela pour défendre les buts à la place de Pol Garcia Gascon. « C’est vrai que les résultats ne furent pas à la hauteur de ce qu’on attendait. Mais ce fut une excellent période de ma carrière. Ce club a une image un peu biaisée et en fait, il est comme les autres, avec une ambiance hyper-familiale. J’ai découvert ce club et il faut en être pour se rendre compte comme on y est bien. On y vit les mêmes valeurs qu’ailleurs. »
Etudiant terminant son baccalauréat en médecine, il a toujours considéré le hockey comme un hobby. « Certes, j’ai fait toute la filière des équipes nationales et j’ai eu bien sûr envie d’accéder au somment, les A. Mais la réalité est autre : jouer en A exige une telle disponibilité, un tel travail et il n’est pas compatible avec les autres choses que je fais ou que je veux faire. Je veux aujourd’hui me consacrer à d’autres loisirs comme les voyages ou la vidéo. La charge de mes études de médecine est importante, les stages arrivent et je veux aussi essayer autre chose. J’ai donc pris la décision d’arrêter le hockey. »
Pour Charles Masset, une page se tourne. Il ne mettra plus ses guêtres en septembre, se donnant une période plus ou moins longue de repos. Salut l’artiste.