Le sommet du Parc de Woluwé-Saint-Pierre abrite désormais un des terrains les plus modernes de Bruxelles.
C’est la fin d’une longue saga qui a été clôturée en beauté ce dimanche soir. Le fameux terrain du Parc a retrouvé sa destination hockey.
Le club du Parc avait joué pendant de nombreuses années au sommet du parc de Woluwé, dans les installations du Ministère des Travaux Publics. Le Parc, club de division 1 – l’actuel Honneur -, connaissait ses plus beaux jours. Des stars comme Guy Miserque ou Marc Legros formaient l’ossature de cette équipe.
Le Parc aura longtemps cherché à installer des terrains synthétiques sur ce site, sur les deux terrains qui entouraient le club house et les terrains de tennis, ainsi que sur le troisième terrain situé un peu plus loin près de l’athénée d’Auderghem. Le(s) projet(s) auront capoté, parfois pour deux ou trois arbres mal placés.
Finalement, le Parc émigrait à Auderghem, au centre sportif de la Forêt de Soignes. Avec regret.
Dimanche, ce sont tous les Anciens du Parc qui se retrouvaient sur le terrain de leurs exploits pour fêter l’arrivée du nouveau terrain. L’inauguration était précédée par un match entre les Old Lions et les anciens du Parc.
Un match quelque peu déséquilibré car les Old Lions accusaient quelques années de plus par rapport à la moyenne d’âge des Parc-men. On oubliera les résultats mais pas le plaisir de voir tous ces anciens se retrouver. Le match fut mis en jeu par la paire Miserque-Boule Muschs, deux mythes qui totalisent chacun 4 olympiades. On aura aussi remarqué le rassemblement des anciennes Dames qui ont joué sur le terrain en gazon des années ’70.
Place à l’inauguration officielle sous la direction du Bourgmestre Benoît Cerexhe qui rendait hommage aux Anciens Guy Miserque et Matou Legros, et à travers eux à ceux qui ont fait l’histoire du site.
En présence des présidents de l’Ombrage et de l’Orée, nouveaux locataires du terrain, ainsi que de Marc Coudron et d’un Red Lions – Tanguy Cosyns – , le Mayeur vantait les qualités de son nouveau terrain. Il devait également évoquer les difficultés d’installer un terrain dans un milieu forestier et le soin qui a été apporté à respecter cette nature. Comme le problème de l’eau, en insistant sur la récupération d’une bonne partie de l’eau utilisée pour l’arrosage.
Benoît Cerexhe allait alors couper le ruban, ouvrant officiellement le terrain. Il restera à relever le plus gros défi de ce terrain situé en pleine nature : le préserver et le garder propre et intact aux assauts de cette nature.