La THL est sur les rails, avions-nous annoncé vendredi. Qu’est donc cette association qui regroupe les clubs qui alignent une équipe en division Honneur Dames et Messieurs? Eclairage avec Fabrice Rogge, le président de son conseil d’administration.
Le HHDC était au travail depuis deux ans et a étudié les divers aspects de ce que représente la compétition de DH et des clubs qui la soutienne. Face à l’ARBH et aux partenaires extérieurs impliqués ou connectés avec cette compétition, il fallait autre chose qu’un simple représentant au conseil d’administration de la fédé. Cela se fait dans les autres sports, comme au football où l’entité s’appelle la Ligue Pro. Aujourd’hui que le HHDC est officiellement créé, il a été transformé en asbl et baptisé la Top Hockey League (THL). Les statuts ont été déposés et désormais quiconque voudra discuter avec une équipe de division honneur devra passer par la THL.
Fabrice Rogge, président de l’asbl et également de la Gantoise, explique : »Nous regroupons tous les clubs de DH ainsi que les clubs de Nat 1 qui montent et ceux qui descendent en Nat 1, ces derniers pour un an. Nous sommes l’interlocuteur privilégié de l’ARBH pour tout ce qui concerne la DH. Bien sûr, pour certains domaines, c’est l’Assemblée Générale de l’ARBH qui reste maître. Tout ce que nous faisons, nous le discutons en bonne intelligence avec la fédé. On l’a informé de ce que nous allions décider et nous avons eu beaucoup de discussions avec le président et le secrétaire général. Nous avons les mêmes intérêts et notre groupe n’est pas conflictuel. Nous avons de grosses responsabilités et nous en sommes conscients. »
Si c’est toujours la majorité des membres qui décident, aussi bien à l’ARBH qu’à la THL, l’objectif est que les deux parties sortent gagnantes. « Ainsi pour le championnat, nous sommes conscients de la pression du calendrier international. Mais de l’autre côté, les clubs veulent rester à 12 en DH, question d’avoir une représentation géographique la plus grande. Admettre 8 équipes en DH comme le voulaient certains, cela aurait été plus facile, mais ça, les clubs n’en voulaient pas. Nous voulons un championnat de haute qualité; c’est le cas actuellement. On va vers le professionnalisme mais si on avait continué comme cela, on risquait de créer une bulle qui aurait un jour éclaté. Si on protège notre compétition, ce sera tout bénéfice pour les équipes nationales. »
Les grands défis
Deux grands points sont à l’ordre du jour immédiat de la THL.
La diffusion des rencontres de championnat par Play Sport arrive au bout du contrat négocié il y a trois ans. « Plutôt que de discuter avec 18 clubs, Telenet va pouvoir discuter avec un seul partenaire. Notre championnat est d’une grande qualité et est attirant. Aujourd’hui, les clubs paient pour pouvoir passer à la TV. Nous allons renégocier. Il faut que le hockey passe et qu’il soit présent non seulement sur des chaînes thématiques mais aussi à la RTBF et la VRT. Et avec les Dames également. Les clubs sont occupés à aménager leurs infrastructures; la tendance vers l’audiovisuel n’est pas oubliée. »
La Ligue Pro Mondiale arrive. Cela imposera aux équipes nationales de disputer 16 rencontres. Le calendrier est d’autant plus comprimé. « Nous avons rentré une proposition dont vous vous êtes fait l’écho. C’est typiquement un domaine où nous sommes partie prenante. La solution proposée sera sans doute la meilleure possible. »
Les licences de club
Un groupe de travail est occupé à plancher sur ce domaine critique pour les clubs. « Nous sommes en train d’établir des règles de base de fonctionnement d’un club.Il faut des contrats uniformes pour les joueurs, une période et des règles pour les transferts, une infrastructure en ordre, être solvable et ne pas prendre de risques financiers. La fédération a fait un beau travail dans ce domaine et la THL va l’exploiter. Cela se fera en étape. Il faut éviter que des clubs soient en faillite comme cela est arrivé dans d’autres sports. »
La Ligue Pro de hockey a du pain sur la planche !
Une photo veille de 15 ans (je ne dois pas être loin) pour illustrer le futur du top hockey belge ?
Philippe ! ! !
Et pourquoi pas ? Il ne faut pas faire injure à ces jeunes filles d’alors qui ont peut-être fait le hockey d’aujourd’hui !