L’AISF (association des sports francophones), l’AES et l’ensemble des fédérations ont édité une carte blanche à laquelle se sont jointes les associations sportives francophones, dont la LFH. Elles veulent une meilleure prise en compte du sport par les autorités au travers de cette carte blanche.
La pratique sportive est essentielle !
Mens sana in corpore sano !
Jeunes et plus âgé.e.s, femmes et hommes, valides et moins-valides, étudiant.e.s, indépendant.e.s, en recherche d’emploi, cadres supérieur.e.s et pensionné.e.s … Qu’importe notre vareuse et notre fonction : sportifs, entraineurs, arbitres, bénévoles, dirigeants, clubs, fédérations, centres sportifs, … Nous sommes le premier mouvement associatif en Belgique.
Le sport joue un rôle sociétal essentiel pour la santé physique et mentale, mais il est aussi un acteur économique important. En Belgique, le mouvement sportif représente plus de 2.500.000 pratiquant.e.s au sein de plus de 25.000 clubs et il participe directement aussi pour 1,63% du PIB et emploie directement près de 100.000 personnes. La situation actuelle engendre une menace à la survie financière du mouvement sportif. Déjà doublement pénalisé par un sous-financement récurrent et par un schéma institutionnel non adapté, le sport non professionnel doit enfin être reconnu et financé.
L’arrêt total ou partiel des activités sportives apporte un important risque pour la santé des citoyens, jeunes et moins jeunes, lié à la sédentarité et à l’inactivité physique. Ce décrochage sportif va avoir des conséquences à long terme sur les maladies chroniques, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, l’immunité … dont l’ampleur ne fait que croître de semaine et semaine.
Malgré toutes nos démarches et tous les contacts pris, nous constatons que, lors des derniers Comités de concertation (Codeco), le sport n’a même pas été cité et nous le déplorons. Pour toutes ces raisons, le mouvement sportif demande à ce que les autorités prennent enfin mieux en compte l’importance des bienfaits de l’activité sportive pour la santé des citoyens ainsi que la situation économique désastreuse dans laquelle la crise sanitaire l’a plongé. La reprise du sport et l’ouverture des infrastructures sportives, dans le respect des protocoles, doivent être une priorité. Une analyse approfondie de chaque discipline doit être réalisée or les fédérations sportives ont remis aux autorités de nombreuses propositions permettant de reprendre les activités sportives propres à chaque sport avec un maximum de sécurité.
Nous rappelons que plus l’interdiction de pratiquer le sport durera, plus lourdes seront les conséquences et plus importantes devront être les aides de sauvegarde de ce qui pourra encore l’être.
Au beau milieu de nos villes et villages, il y a nos clubs et nos centres sportifs. Ils constituent le berceau de notre mouvement. Il faut absolument prendre en considération l’aspect essentiel de la pratique sportive et donner au mouvement sportif la reconnaissance qu’il mérite en lui apportant l’attention nécessaire à sa vocation citoyenne ! Nous appelons tous les niveaux de pouvoir, mais aussi tous les sportifs à se mobiliser pour lui donner la place qu’il est légitimement en droit de recevoir.
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