C’est l’effervescence avec la mise en application à Bruxelles du Covid Safe Ticket. L’ARBH a envoyé aux clubs des infos plus précises. En voici les points principaux.
1. Les clubs sont responsable d’organiser le contrôle du CST lorsque la présence de 200 personnes (quelque soit leur âge) par terrain est possible.
2. Si des clubs de hockey se trouvent dans des infrastructures où l’exploitant a décidé d’exécuter le contrôle à partir de la première personne entrant, le club de hockey est prié de s’aligner à la même mesure.
3. Le contrôle du CST doit se faire auprès de chaque visiteur du club. Sauf pour les coachs, entraîneurs et arbitres : ces derniers doivent porter le masque.
4. Pour les événements de masse, le CST devra être contrôlé pour toute personne à partir de 12 ans.
Période transitoire
La responsabilité du contrôle incombe au club ; si un contrôle n’est pas organisé, le club risque une amende de 50 à 2.500 euros. Si une personne refuse de se faire contrôler, il ne faut pas intervenir et la laisser passer, mais signaler ce refus.
Les autorités ont signalé mettre en place une période de transition de 7 à 14 jours, avec place d’abord à l’information et l’observation avant la répression.
Le communiqué de l’ARBH
Suite à une dernière concertation avec les représentants gouvernementaux de la Région Bruxelles-Capitale, nous avons pu obtenir de plus amples informations sur la mise en place obligatoire du Covid Safe Ticket dans les clubs de hockey bruxellois. Ci-dessous les détails connus à ce jour :
Les clubs de hockey bruxellois ou les exploitants d’infrastructures sportives bruxelloises dans lesquelles un club de hockey est situé, sont responsables d’organiser le contrôle du Covid Safe Ticket :
1.- A partir de la (possibilité de) présence de 200 personnes sur et autour d’1 terrain en extérieur. Il s’agit bien de 200 personnes par terrain, pas par infrastructure sportive ! Ceci sera prochainement d’ailleurs officialisé dans les FAQs sur le site officiel coronavirus.brussels
– La jauge de 200 personnes doit comptabiliser toutes les personnes présentes, aussi celles n’étant pas soumises à l’obligation du CST (p. ex. les enfants plus jeunes que 16 ans).
– Dans tous les cas où il y a moins de 200 personnes sur et autour du terrain (entraînements, matchs avec faible public…), l’obligation de contrôler le CST n’est pas valable.
** Attention : certains matchs de l’équipe première pourraient donner lieu à une présence de 200 personnes ou plus autour du terrain !
** Certains exploitants d’infrastructures sportives bruxelloises et certaines communes bruxelloises ont déjà annoncé vouloir imposer le contrôle du CST à partir de la première personne présente sur le site. De par ce fait les clubs de hockey situés dans ces infrastructures ou ces communes se voient malheureusement obligés contre leur gré d’appliquer cette injonction plus sévère que la règle générale. Il y en aura peut-être encore d’autres, mais les clubs suivants nous ont déjà signalé être impactés par cette approche plus sévère : le Daring, le Parc, le Primerose, le Wolvendael.
2. – Auprès de chaque visiteur du club ayant 16 ans ou plus.
– Donc aussi les membres de clubs visiteurs !
– Les encadrants (coachs, entraîneurs, arbitres) et bénévoles des clubs ne sont pas soumis à l’obligation de CST, même s’ils ont 16 ans ou plus.
– – Par contre ils doivent obligatoirement porter le masque et respecter les gestes barrières à tout moment (sauf pour les coachs et arbitres en fonction sur le terrain de hockey).
— Nous conseillons à tous les clubs de prévoir une attestation de bénévolat pour chacun de leurs bénévoles sur le site, que ceux-ci pourront faire valoir lors d’une demande de contrôle de CST.
– Pour les événements de masse (= événements avec infrastructures événementielles de type tribunes/chapiteau…, avec vente de tickets et avec campagne de communication événementielle -> par ex. les matchs de Pro League) le CST devra être contrôlé auprès de toute personne âgée de 12 ans ou plus.
3. La responsabilité des contrôles du CST incombe au club et/ou à l’exploitant de l’infrastructure sportive :
– – Contrôle à chaque entrée du club.
– – Le club et/ou l’exploitant de l’infrastructure sportive pourront éventuellement être tenus responsables si un système de contrôle du CST n’a pas été mis en place (sanction possible de 50 à 2.500€).
– Dans le cas où une personne refuse de se soumettre au contrôle de son CST, nous conseillons à la personne responsable du contrôle de ne pas intervenir et de laisser passer la personne récalcitrante. Tout au plus ce refus peut être signalé au responsable du club, qui peut en alerter les autorités (police, responsables communaux) et la Fédération.
4. Les autorités compétentes ont donc bien confirmé la mise en place de ces nouvelles obligations contraignantes, MAIS :
– – Également confirmation d’une période transitoire de 7-14 jours, pendant laquelle tolérance et information prendront le dessus sur la répression.
– Dès lors nous allons utiliser cette période transitoire pour observer comment vont se passer les prochains jours et pour prendre le temps de la réflexion pour établir d’éventuelles mesures sportives à mettre en place par la suite.
– Pouvons-nous svp demander aux secrétaires des clubs de compiler toutes les situations problématiques rencontrées dans les jours qui viennent et de nous les envoyer à info@hockey.be. Nous utiliserons ces informations pour déterminer notre future ligne de conduite sportive.
Nous voulons une fois de plus souligner que ces règles imposées par les autorités compétentes restent trop floues et peu précises et laissent encore trop de place à l’interprétation, ce qui risque malheureusement de créer des situations chaotiques. Soyez néanmoins assurés que nous ferons de notre mieux pour vous informer au mieux d’éventuelles évolutions de la situation.