Les décisions arbitrales de la rencontre aux 32 et 33e minutes ont fait mal au Daring.
Rappelons les faits. A la 32e minute, Meulemans sur la droite envoyait une transversale vers Englebert sur la gauche, laquelle avançait puis se mettait en revers et envoyait un tir puissant à plat vers le cercle où se trouvaient Marine Desmet et un peu sur sa droite Justine Letor, les deux joueuses se trouvant dans le cercle. La balle est déviée en hauteur par Martina Ferrazini qui se trouve devant elles, à environ 5,50m, soit juste un peu devant le cercle pointillé. La balle passe juste au-dessus ou frôle le stick de Letor; et retombe vers le but : Monteserrat qui a bien vu la phase laisse passer la balle dans son but. Mlle Mahieu siffle dégager car elle estime que Letor n’a pas touché la balle; mais Mr Jooris signale au contraire que Letor a bien touché la balle et elle change de suite sa décision.
A la 33e minute, soit sur la remise en jeu après le but du 0-1, la balle arrive sur la gauche et Marie Grimard, la gardienne du Racing, repousse le long de la ligne et Josefina Brunet reprend la balle en cuillère/en cloche au-dessus de la gardienne et elle arrive à hauteur de la transversale sur Margaux Pyck qui smashe la balle juste en dessous de la latte. Mr Jooris refuse le but avec pour seule raison possible un jeu dangereux, ce que signale en geste Linda Haussener.
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L’analyse des clubs
Pour le Racing, leur analyste vidéo a confirmé le but de Letor.
Pour le Daring, Letor ne touche pas la balle. Et le but de Pyck est valable car à aucun moment,la balle n’est dangereuse.
Commentaire
Pas facile pour les arbitres de juger alors que, pour le but de Letor, nous avons le film et que ce n’est qu’à la 10e vision qu’on voit la réalité des choses. Mais il y a sur le terrain plusieurs joueuses qui ont elles bien vu la phase. On conseillera en tout cas de ne pas laisser passer une balle sans être sûr de son coup; Elodie Picard peut également en dire long sur le sujet.
Pour la seconde phase, il y a une interprétation possible pour annuler le but, mais on ne peut s’empêcher de penser que la balle n’était pas dangereuse. Sinon, le but de Tom Boon n’aurait pas été validé.