Ce matin dans la Libre, Benjamin Van Hoof s’exprimait sur la nouvelle formule du championnat et sur la force grandissante de la compétition féminine.
Avec un apport de 24 nouvelles étrangères dans le championnat, dont une demi-douzaine d’internationales, la compétition belge s’est encore renforcée. Même si elle n’atteint pas le niveau des Pays-Bas, de l’Allemagne ou de l’Angleterre (la Belgique ne se trouve pas encore en division A européenne des clubs), et qu’il ne faut pas comparer Dames et Messieurs, le niveau est respectable. Certainement au niveau du top 6 de la DH.
Eliminé en demi
La saison passée, l’Antwerp qui fut championne en 2019, a vu son parcours stoppé en demi-finale par un puissant Dragons. Le T2 de l’Antwerp relevait l’efficacité du Dragons : « C’est un peu notre manque d’expérience avec quelques arrêts importants qui ont joué. Nous avons aussi eu un changement de coach après 5 années sous la direction de Sofie Gierts. Entretemps, nos jeunes comme Cornelissen, Horbach, Theunissen ont pris du temps de jeu. Nous avons Puvrez qui nous a quitté, mais la venue de Duquesne et Toccolino sont un plus. Wiesniewska arrête, mais il n’est pas impossible que finalement elle rejoue. En tout cas, l’Antwerp de cette saison devrait être plus fort. » Après le cycle Gierts, c’est Steven Van Tijn qui est aux manettes de la machine anversoise. « Il a une bonne connexion avec les filles. Comme néerlandais, il attache une importance à la structure de jeu. Le championnat avec à nouveau du public va nous aider, ce sera plus facile, aussi pour les joueuses qui pourront retourner à l’école et ne devront plus subir les contraintes de la pandémie. L’ambiance va redevenir comme avant. Pour nous , ce championnat en ligne ne change pas beaucoup les choses. » Le championnat est plus ouvert que la saison passée alors que l’Antwerp avait du gagner sa place dans les demi-finales au tout dernier match. Le club de Sint Job est pourtant un abonné aux play-offs depuis toujours: « Ce sera encore plus difficile cette année. »
Qui sera champion
Ben Van Hoof est observateur du championnat Dames depuis une dizaine d’années. Il fut T2 du Braxtata, T1 du Victory avant d’arriver comme T2 à l’Antwerp la saison passée. « J’ai été champion avec Shea McAlese. Puis Nelen et Bonastre sont parties et cela a été plus difficile. Cette année, le Brax a bien recruté et il sera fort. Pour le Victory, cela reste très difficile avec un noyau qui change tout le temps. La Gantoise a gardé toutes ses joueuses et en plus a deux nouveaux éléments. Elle reste très forte et je la vois à nouveau championne. Mais attention, nous allons faire mieux que la saison passée. » Tout le monde est prévenu !