La réunion des clubs de dimanche passé, qui avait été initiée par le CEO de l’ARBH, a failli ne pas se tenir. Certains clubs appréhendaient de voir cette réunion par vidéo-conférence ne pas donner l’occasion aux clubs de pouvoir discuter librement. Finalement, elle a pu se tenir, en présence de Marc Coudron, qui a souligné l’importance de donner aux clubs ambitieux toutes les chances d’accéder au plus haut niveau. Et de rappeler que des clubs comme le Daring, le Braxgata ou l’Antwerp n’étaient pas au plus haut niveau il y a 20 ans, alors que d’autres comme le Baudouin, la Rasante y étaient; un roulement doit être possible.
Constructive et polie
La réunion (virtuelle) s’est avérée constructive et les clubs directement concernés par la descente ont eu la délicatesse de ne pas appuyer outre mesure. D’autres clubs ont bien insisté sur la malhonnêteté de faire descendre en Messieurs l’Old Club et Namur. Il semble bien que la majorité des clubs et certains dirigeants veuillent aller dans l’avenir vers des divisions nationales à 14. Reste la DH où les pressions sont fortes pour rester au moins cette année à 12 équipes et de permettre la saison suivante de monter à 14 : ce qui permettrait alors à plus d’équipes de monter : 4 si deux descendent, 3 si un seul descend. Une majorité veut conserver deux descendants, autrement, il n’y a pas d’espoir de faire monter plus d’équipes.
La THL en question
Une tendance a été remarquée : certains dirigeants semblent peu apprécier les positions de la Top Hockey League. Ainsi d’ailleurs qu’à l’intérieur même de la THL où deux groupes se sont formés : les clubs du top et les autres. Pourtant, c’est maintenant à la THL que la balle a été passée : elle va se consulter sur les propositions qui ont été faites et rendre son avis. Car l’ensemble des clubs et la Fédé veulent absolument trouver une solution avant le 19 juin, solution qui serait alors acceptées par tous.
Le vrai problème
Une fois de plus, c’est le fameux trou entre la DH et la Nationale 1 qui est le problème. Certainement en Messieurs, moins en Dames. Un club qui se promène en Nat 1 met des années pour attraper le rythme de la DH. Les clubs ascenseurs peuvent en parler… C’est un problème qu’il faut régler via des compétitions intermédiaires qui permettent aux clubs aspirants de mettre en place des structures et un système qui soit performant. C’est tout le hockey qui pourrait en profiter. Après le vote du 19 juin, qui devrait entériner une solution DH à 12, les clubs vont encore plancher sur les formats 2022-2023 qui devraient solutionner les problèmes restants.
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