On a beaucoup parlé de cette dernière phase de la rencontre entre les Dames de la Gantoise et celle du Victory.
La dernière minute de cette rencontre a été fertile en rebondissement avec deux pc consécutifs qui se sont terminés par un stroke discuté et/ou discutable.
Un cas difficile
La balle a-t-elle touché la jambière de Lorane Vanneste ? Aujourd’hui, on ne possède pas de prise d’image qui puisse décrire correctement la phase complète. Malheureusement, la trajectoire de la balle est coupée par la sortie de Ferrazini qui ne permet pas de voir où la balle aboutit. On remarque que le sleep de Ballenghien vole à une trentaine de centimètres du sol vers le piquet gauche du but où se trouve Vanneste. La balle disparait derrière la sorteuse du Victory et réapparait au moment où elle est dégagée en long corner par la joueuse au poteau. C’est ce que voit l’arbitre Jérôme Forton, qui se trouve à 3 mètres du poteau) et qu’il signale par un geste des bras vers l’extérieur. Son collègue Louis Van Twembeke se trouve dans un axe où sa vue de la trajectoire de la balle n’est pas cachée par qui que ce soit. Au moment de la sortie de la balle, Van Twembeke essaye de contacter Forton par son système d’oreillette, mais il fonctionen mal depuis une dizaine de minutes. Il a vu que la balle est arrivée sur la jambière de Vanneste; il fait le geste stroke, puis se dirige vers Forton et un mot très court fait que Forton siffle stroke. Pour le Victory, cette sanction était une catastrophe alors qu’il tenait la victoire quelques minutes plus tôt.
La Gantoise l’a vu
Du côté de la Gantoise, le banc a vu la jambière de la joueuse; mais surtout Oviedo, qui est rentrée dans l’image par la droite, a directement indiqué le stroke à l’arbitre. La balle aurait touché la guêtre avant d’être dégagée du stick dans le même millième de seconde.
Le Victory prétend le contraire
Du côté local, l’émotion était forte et il est vrai que le geste de la numéro 14 est de grande classe. Le Victory tenait un nul significatif de performance, d’autant que la défense aura été héroïque face aux championnes gantoises. La majeure partie des joueuses a apprécié le geste de Vanneste et sans doute pas vu quoi que ce soit à redire. Selon elles, la balle n’a pas touché la jambière et a directement été détournée du stick, ce qui est tout-à-fait plausible. Quant aux photos et découpes du film, elles ne peuvent rien apporter de précis : il s’agit d’instantanés qui ne donnent pas la position de la balle tout au long de sa course.
Image par image
La vidéo a été visionnée des dizaines de fois et les échanges entre analystes ont duré un bon moment. Selon un expert en arbitrage, il semble que le temps de disparition de la balle derrière la sorteuse semble un « milli-poil » trop long que pour avoir été rectiligne sans interruption de la course, Mais il ne peut se prononcer avec certitude.
Un fait de jeu
La conclusion de cette histoire est que cette phase et la décision qui en a découlé est un fait de jeu et que si un troisième arbitre avait pu visionner la seule vidéo en notre possession, il n’aurait pas pu donner d’avis invalidant la décision des arbitres sur le terrain. Il faut donc faire confiance aux deux arbitres, dont l’un des deux se trouvait bien dans l’axe pour juger le kick. Les deux équipes et les spectateurs devront se contenter de cette explication.