La Gantoise n’a pas fait une bonne affaire en voyant la lumière s’éteindre à Evere hier soir. Arrivées à Bruxelles en bravant les embouteillages et autres inconvénients de ces rencontres de semaine, les joueuses se faisaient tout de même une joie de rattraper leur retard au calendrier d’une rencontre remise du 24 octobre. Une journée importante pour le White qui doit se dépétrer de sa 11e place, synonyme de descente. Une journée importante aussi pour la Gantoise qui compte deux rencontres de retard sur le programme normal; l’autre étant le sommet contre le Dragons.
Calendrier chargé
Outre les journées « normales » à venir (dimanche 13, 20 et 27 mars, 3 et 10 avril, du jeudi 24 mars), la Gantoise doit encore se farcir le rattrapage du mercredi 18 mars contre le Dragons. Ce ne serait pas énorme si les championnes de Belgique ne devaient se présenter à l’EHL le 15 avril où elles iront défier Surbiton avant de jouer une possible demi-finale contre Den Bosch : elles sont persuadées d’un possible exploit. Pour cela, Kevan Demartinis a prévu un match de préparation contre Oranje Rood la semaine précédent l’Euro : il s’agit de disputer une rencontre à un haut niveau qu’il ne peut trouver en Belgique, si ce n’est actuellement que contre le Dragons qu’il rencontrera deux fois en ce mois de mars. Le Dragons qui ira lui aussi en EHL Cup.
C’est dire donc si le coach des Gantoises était plutôt énervé du gros contretemps de ce jeudi soir.
Forfait ?
Que prévoit le règlement en cas d’impossibilité de jouer une rencontre en soirée pour cause de panne de courant. Le hockey n’est pas le foot et le forfait n’est pas de mise, en principe. La rencontre devra être jouée. Mais quand : là est le problème pour la Gantoise qui pourrait voir cette reprogrammation être très ennuyeuse et bouleverser un calendrier trop chargé. La seule semaine encore libre serait celle du 30 ou 31 mars, mais qui est déjà très proche de celle de l’EHL. A moins que la Gantoise ne se déplace pas, ce qui fausserait la lutte pour la descente, le forfait gantois offrant 3 points inespérés au White; ce qui n’est pas dans l’esprit du hockey.
Toujours est-il que la question de l’octroi de la Licence a été osée jeudi soir sur le terrain : l’impossibilité de remettre la lumière, un geste à priori simple, pose la question de la praticabilité du terrain everois. L’arrosage et l’éclairage n’ont pas fait bon ménage …