« On aurait du faire mieux ! Mais ça ne s’est pas mis… »
C’est le constat que faisait Philippe Goldberg à l’issue du championnat de division Honneur de son équipe dames. La conclusion d’une saison très lourde dont la prolongation pour 7 de ses joueuses va impacter directement les prestations de l’équipe belge. « La Pro League exige plus de pics, plus de périodes de compétition. C’est plus compliqué mais ce n’est pas l’excuse de notre saison de moindre qualité. Je ne me plains pas d’avoir 7 Red Panthers dans mon noyau. Ce sont des bonnes joueuses de hockey. certes, à l’entraînement, on se trouve parfois en très petit groupe;mais le dimanche on joue avec des filles qui se connaissent, qui jouent ensemble depuis plusieurs années. Le problème est la fraîcheur mentale et physique. »
Le Braxgata a connu des play-offs compliqués. « Ce déplacement en coupe d’Europe à Lille nous a fait mal. Ca ne nous arrangeait pas, en plein milieu des play-offs. Au Racing, nous avons fait une très mauvaise première mi-temps; et en seconde mi-temps, on aurait du faire plus que ce 1-1. Au match retour, on a poussé tant et plus; mais ce n’est pas rentré. Le Racing a très bien joué le coup, leur gardienne était super. » Pour la troisième place, le Braxgata était absent. « Avant le match, on savait que Babs et Berta ne restaient pas. On est rentré en pleurant sur le terrain. L’esprit n’y était pas. Oui, c’est un match à oublier. » Louvain avait remporté le match pour la 3e place; une victoire symbolique mais qui n’avait d’imporatnce que pour la répartition des oules du championnat suivant.
La Pro League envahissante
Si Philippe Goldberg défend la présence belge à l’international (il a été T2 des Red Lions), il constate toutefois que la Pro League est envahissante. « Il n’y a plus un moment-clé dans l’année; c’est toute l’année que les joueuses sont confrontés à des matchs, avec des déplacements longs. L’ARBH a longtemps négocié pour que la Pro League ne prenne pas tant de place dans le calendrier. Mais nous sommes dans la minorité de pays qui ont un championnat national développé; et le format est resté. Il faut donc s’adapter au programme de l’équipe nationale. Je pourrais dire : je ne donne pas mes joueuses mais je n’ai aucun avantage à le faire. »
Le T1 boomois insiste encore sur le fait que l’avenir de notre hockey passe par des équipes nationales de haut niveau. « Il faut trouver un équilibre entre clubs et BNT. Le championnat est devenu de meilleure qualité et est plus compétitif : on a pu le remarquer cette saison. » Même si son équipe a terminé le championnat en queue de poisson.