Les ex-championnes de Belgique connaissent une année compliquée. Après le départ de plusieurs cadres de l’équipe et le changement de coach, on pouvait s’attendre pas à une situation difficile, mais pas aussi compliquée qu’elle ne l’est actuellement. Le Watducks est actuellement 11e au classement, avec 1 victoire, 2 nuls et 3 défaites. A égalité de points avec le Mechelse, premier descendant. Mais aussi avec deux matchs de retard.
« Nous terminons la première partie de championnat avec ce match de retard contre le White Star que nous gagnons : notre première victoire et c’est vrai que le lockdown est arrivé au mauvais moment pour nous. Mais bon, on finit bien et on est hyper-contents de reprendre la compétition. » Arnaud Massaert n’est pas plus étonné que cela du mauvais tour qu’a pris le début de championnat de son équipe, touchée par de gros départs. « Wagemans, Vouche, D’Hooghe, Blockmans, ce sont des filles qui avaient une énorme importance dans le jeu. Mo et Wage, ce sont 15 années d’expérience et elles pouvaient faire la différence. Notre jeune équipe a développé du bon jeu dès le départ, mais elle était trop inconstante. Dans les 50 mètres du milieu, tout va bien, mais dans les deux 23 mètres, ça n’allait plus. Dans une rencontre, nous avions 25 entrées de cercle et un seul but… sur pc; en face, 10 entrées et 2 buts : c’était toute la différence. » Son équipe aujourd’hui est jeune, plus homogène mais qui n’a pas encore appris à gérer les moments-clé. « Le dernier match contre le White doit nous servir de référence. Il y a ce tout gros match au Victory dimanche qui va être déterminant pour la suite. Le week-end suivant, on a un gros Dragons et Racing. Ensuite, ce sera le Well, Malines, l’Antwerp et Louvain : on n’est pas si loin de la 8e place qui reste notre objectif. »
Beaucoup en peu de temps
Le gros souci de cette dernière partie du premier tour, c’est le rythme effréné auquel les joueuses vont être soumises. « Ce sera un bon rythme mercredi-dimanche : deux matchs par semaine, avec un noyau de 18. Ce rythme est propice aux blessures. Heureusement, je récupère Daphné Gose qui s’était fait une déchirure et qui en avait pour 4 semaines : juste le temps de l’interruption. Mon noyau est un peu juste. J’ai la jeune Emily White qui était prévue pour venir prendre du temps de jeu de temps en temps et qui finalement joue tout. Il y a beaucoup à faire en peu de temps. Les filles ont fait de l’entretien physique pendant les 4 semaines d’arrêt. Elles ont fait un zoom une fois par semaine pour un entraînement collectif. Nous avons divisé l’équipe en 5 groupes et organisé une compétition entre elles. Il y a aussi les 4 qui ont joué en Pro League et les Françaises qui ont eu des jours de stage avec leur équipe nationale. C’était un peu compliqué et puis il y a eu aussi les communications très ‘last minute’. Tout cela est compliqué. Mais bon, j’arrive avec mon noyau au complet et avec beaucoup d’espoir pour la suite. »
L’année tampon telle que la décrit Arnaud Massaert est celle d’une reconstruction qui connaîtra un premier résultat le 13 décembre, au terme du premier tour.