Après sa cuisante défaite 8-2 au Beerschot, le White Star n’a pas longtemps pleuré sur son sort.
« Après nos matches, l’ambiance n’est pas à se lamenter; ce n’est pas notre style et l’ambiance est top. On savait que ce ne serait pas facile de monter en DH. Oui, la différence est énorme. Mais nous soutenons la comparaison. En première mi-temps, on est souvent à égalité avec l’équipe adverse. Ce n’est qu’en seconde qu’on pousse et qu’on se fait prendre en contre. On a décidé de jouer pour le plaisir et de ne pas bétonner; c’est notre esprit du jeu. » Celui qui parle est un des deux piliers de la ligne arrière.Grégory Gucassoff, 34 ans, est avec David Faveyts 36 ans, l’assise septantenaire du White.
La nouvelle formule des play-down donne une seconde chance au White Star de se sauver. « Notre championnat actuel nous permet de prendre de l’expérience pensant ces 16 rencontres. On se perfectionne, on monte notre niveau et il faudra avoir un pic de performance lors de ces 6 derniers matches. On jouera probablement contre le Daring qui s’est sérieusement déplumé et contre l’Antwerp qu’on a déjà battu. Il y aura une quatrième équipe qui sera un gros bras et qui remportera sans doute ce play-down. Tout sera possible et on y croit : tout le monde a une chance. »
Le noyau de départ du White était important. Les blessures n’ont pas épargné les joueurs de Grégory Herman. Arno Devreker s’est fait opérer du genou. Corentin Desmet souffre d’une fracture de la main. « Tout le noyau a déjà participé à au moins une rencontre. On a deux numéros 1 comme gardien; c’est un bel avantage, le seul inconvénient est pour le coach qui doit choisir. Notre défense est assez solide; on a étonné plusieurs équipes à défaut de les inquiéter. Notre attaque n’est pas vraiment efficace, c’est notre point faible. »
Les Etoilés se préparent solidement pour ces play-downs. « Nous avons 3 rendez-vous par semaine, mais on voit souvent les gars chaque jour à la salle de fitness. Le niveau physique de la DH est plus élevé qu’avant. Mais c’est surtout au niveau technique des jeunes que je vois une évolution; ils sont de plus en plus forts. La nouvelle formule est fort courte; moi, ça ne me dérange pas trop car ça fait 20 ans que je suis en équipe première. Le play-down nous donne une seconde chance pour éviter la descente. Et puis si dans le pire scénario, on descend, ce n’est pas grave. On est monté alors que ce n’était pas prévu; on construit pour le futur avec quelques jeunes talentueux qui arrivent. »
Rendez-vous début avril pour ces terribles play-down.