Du grabuge à Saint Pierre

Ce n’est pas un fait unique qui nous préoccupe alors qu’un témoin, Christian, nous envoyait des constatations plutôt préoccupantes lors du déroulement de la journée de salle du week-end passé. Les réseaux sociaux ont également relevés des débordements qu’il faudra bien analyser pour prendre des mesures, non seulement disciplinaires, mais aussi de communication et de gestion.
Un rapport
–Sur le rapport qui aura été envoyé à la Fédé, le délégué et un arbitre auront énoncé des faits plutôt gênant quant aux acteurs de cette journée jeunes. C’est à Saint Pierre que se sont déroulés une série d’anomalies que le témoignage de Christian vient énoncer. «Chose étrange, à l’entrée du Collège St Pierre, il n’y avait aucun contrôle CST. De ce fait, n’importe qui pouvait rentrer dans la salle et ce fut le cas de supporters de U16 et U19.Ces spectateurs ont atteint un sommet de grossièreté, de comportement anti-sportif : la très jeune et inexpérimentée déléguée a pu se faire aider par un aîné. Tout le monde a dégusté : les arbitres, le coach adverse,, la table technique, la fédération dans son ensemble.» Le rapport reprendra donc tous ces éléments, mais on espère surtout que les parents, supporters et coaches réfléchiront à leur attitude durant cette journée explosive. Nous l’avions déjà souligné, la liberté retrouvée aura été l’occasion de faire exploser un bouchon retenu pendant trop longtemps par la pandémie. Parmi ces éléments, on retiendra l’attitude de certains vis-à-vis d’un arbitre national quoi s’est fait conseiller « d’aller repasser des examens d’arbitrage », d’autres arbitres qualifiés « d’arbitres de merde » : ce le fut non seulement par des joueurs mais aussi par des coaches et des spectateurs. Tout comme un coach ucclois qui se fit traiter de tous les noms par des supporters adverses.
Communication et formation
-Autre incident le matin lorsqu’un coach demandait à l’arbitre «d’arrêter le temps pour procéder à la sortie du gardien et qui insulté l’arbitre qui n’obtempérait pas». Ou encore cette équipe qui oublie de «prévoir un second maillot comme équipe visiteuse et qui refuse de changer en perturbant le timing». Ou encore ce coach qui «montait sur le terrain pour donner ses instructions à chaque pc de ses jeunes ». Ou encore ce coach «qui faisait scandale sur une règle qu’en fait, il ne connaissait pas». Un réel problème de connaissance des règles, de leur respect, mais aussi un manque de formation et de communication à ce sujet.
Maintien de l’ordre
-Le problème n’est pas neuf, a toujours existé, mais cette année voit l’attitude générale se diriger vers une exaspération de toute une série d’attitudes. Au point que l’on peut se demander si la Fédé ne doit pas se doter d’une personne supplémentaire pour assurer le maintien de l’ordre : pour cela, il faut évidemment pouvoir compter sur des personnes d’expérience, des MO de poids et de qualité. Et pour bien se rendre compte de la situation sur le terrain, d’envoyer des quality controller qui seront mieux à même de conseiller la Fédé sur les meilleures mesures à prendre : toujours mieux qu’un déchainement sur FB ou sur ce genre d’article… Un fameux défi.

Philippe Demaret