Alors que le nombre de remise s’accroit, le monde du hockey se demande vers quelle solution se diriger pour arriver à terminer le championnat DH. Nous l’avions déjà évoqué à plusieurs reprises, aucune initiative réglementaire connue n’a été prise pour envisager des alternatives. Le championnat 2020-2021, ce serait un premier tour de 13 journées, puis un second tour avec un top divisé en deux poules de 4 et les deux premiers de chaque poule vers des demi-finales, puis la finale; et un play-down à 6 pour décider des 3 descendants. Et si on n’arrive pas jusque là : pas de solution de rechange.
Un manque d’anticipation
A moins d’un calendrier caché, rien ne semble avoir été prévu si on se trouvait avec un premier tour inachevé, comme nous le décrivions avec une équipe à 13 matchs joués, une autre avec 4 matchs. A mi-compétition, certaines équipes de DH ont 2 rencontres de retard. Pour les deux DH, on est à 13 rencontres à jouer en semaine : ces fameux soirs tant abhorrés par les clubs. On imagine les joueurs de la Gantoise qui doivent se taper Namur en pleine heure de pointe. Et quelle perte de visibilité (!) pour ces rencontres.
Il est certain qu’on n’arrivera pas à terminer le championnat pour le 22 novembre. Par chance (!?), la compétition en salle a été annulée. Pour ceux qui ont déploré cette annulation, on voit dès aujourd’hui que les autorités politiques n’en aurait pas autorisé le déroulement. La compétition outdoor peut donc disposer dès aujourd’hui du calendrier d’hiver complet pour réaménager sa compétition. Plutôt que d’organiser les rencontres en semaine, mieux vaut repousser la dernière journée jusqu’au moment où tout le monde sera à jour. Cette dernière journée sera déclarée flottante et sa date de déroulement décidée deux semaines à l’avance, pas avant. Cela voudrait dire que les dimanches 22, 29 novembre et 6 décembre seraient réservés à résorber le retard; de même que les dimanches 10, 17 et 24 janvier, ou même plus tard. On réintroduirait ces fameuses journées d’alignement (AL) qui ont disparu du calendrier depuis que l’international a pris le pas sur le national. De toute façon, il faudra terminer ce premier tour, même s’il faut aller jusqu’en avril.
Second tour ou pas ?
Certains ont imaginé qu’on allait arrêter après le premier tour et décider que le champion serait le meneur du premier tour, et que les 3 derniers descendaient automatiquement. Et donc que le second tour n’aurait pas lieu. Ca, pas question : on ne peut pas imaginer arriver à cette solution inique. Ou alors il aurait fallu le prévoir dès le début. Il faudra un second tour, de toute façon : autrement, on aura une saison blanche et il faudra recommencer une nouvelle saison sur les mêmes bases que celles de septembre 2020, et une nouvelle saison à 14 équipes.
On peut prévoir qu’au mois de mars 2021, on sera rentré dans une période un peu plus calme au niveau contamination. Et qu’on aura terminé le premier tour. Restera alors un certain nombre de dimanches libres pour caser le second tour. Ce nombre sera-t-il suffisant pour que la formule prévue soit jouée ? Sans doute non : alors il faudra décider dès aujourd’hui que cette formule soit divisée par 2. Un play-down à 5 rencontres, une second tour avec uniquement des matchs aller. N’oublions pas que ce second tour débute avec l’attribution de la moitié des points du premier tour. La solution semble trouvée, faudra-t-il encore bien répartir la tenue des matchs pour ne pas désavantager les clubs : en tenant compte du tirage au sort du premier tour, ou en organisant à nouveau un triage au sort. De toute façon, ce sera quelque peu inéquitable et dommageable pour les clubs qui verront ainsi leur fréquentation divisée par deux. Mais on est dans un cas de force majeure. Malheureusement.