Nous sortons tout doucement de la première vague d’attaque du Covid-19. Tous les indicateurs sont au vert, disent les virologues, et nous pouvons dorénavant rejouer au hockey. Presque comme avant. Ce sera le cas en tout cas à partir du premier juillet. Il restera des mesures de protections, car le virus est toujours là. Pas plus de 50 joueurs par terrain, pas plus de 200 spectateurs assis, pas de douche ni vestiaires. Et il faudra continuer à protéger nos aînés.
Les clubs sont dans une phase d’imagination pour compenser les 3 mois que nous venons de passer hors du club à maugréer notre hockey en chambre. Repas d’équipe offerts par le club, entraînements prolongés tout l’été, petits tournois en vue, actions et activités planifiées; les camps de hockey sont également planifiés et multipliés. « On va compenser« , annonce-t-on partout.
C’est pas fini
Ces jours-ci voient arriver une augmentation du nombre de cas de contagion qui n’a pas l’air d’inquiéter beaucoup de monde. Depuis 10 jours, plus de 1000 infections. On ne parle pas encore d’une nouvelle vague. Mais le risque est là. Quand viendra-t-elle ? A l’hiver prochain, avant ? Il faudra continuer à être attentif, à ne pas avoir peur de se déclarer malade et à communiquer en cas d’infection; pour éteindre au plus vite un nouveau départ de flamme.
Imagination
Il est assez sûr que le virus va venir troubler le déroulement de notre prochaine saison. Et là, il faudra prévoir des alternatives, des solutions de rechange, des règles en cas de…
Et ce, sur plusieurs plans. Que faire si le championnat est à nouveau interrompu ? Allons-nous reprendre les mêmes mesures que la saison passée et jouer la saison 2022 à 16 équipes en DH ? Huy va-t-il jouer en Nationale 1 ? La Nationale 3 va-t-elle se réduire à 6 équipes ? Va-ton jouer avec 7 descendants en Nat 2 ? Et que se passerait-il si le Watducks et le Dragons sont contaminés, mais pas les autres équipes ? A partir de combien de joueur « positifs » une équipe doit-elle être écartée ? Un forfait si l’équipe ne peut pas se présenter ? Que fait-on en cas de nouveau lockdown ?
Les clubs aussi doivent prévoir de conserver des activités en cas de suspension infectieuse : des challenges individuels sur le terrain, cumulés par équipe, pour remplacer un championnat ? Des entraînements alternatifs ? Quid des cotisations qui ne seraient à nouveau pas honorées par des activités ? Quid des clubs qui tomberaient en faillite ? Les gouvernements pourraient-ils venir au secours des clubs, de la fédé ?
Que se passerait-il avec nos équipes nationales si la Pro League était à nouveau interrompue ? Et si les JO étaient finalement annulés ? Et si l’EHL et les Coupes d’Europe étaient annulées ? Quid du Mondial en salle si le public ne pouvait y assister, et si des pays en pouvaient y honorer leur place ? Plein de questions qu’il vaudrait mieux étudier et auxquelles des réponses devraient être apportées, avec beaucoup d’imagination. Il vaut mieux prévoir… Gouverner, c’est prévoir, non ?