La programmation des rencontres de Dames Honneur au dimanche a fait plus dégâts qu’imaginé.
Pas assez de terrain ! Une progression du nombre de membres chez les jeunes énorme et mal contrôlée ! Il n’en fallait pas plus pour étouffer le samedi !
La solution trouvée par la fédé, solution acceptée par les clubs, a été de mettre toutes les rencontres Dames au dimanche midi. De quoi satisfaire quelques grands clubs qui ont ainsi mis sur pied leur « Super Sunday ».
C’est aujourd’hui que les langues se délient et que les soucis se voient au grand jour. Tout d’abord au niveau des arbitres féminines qui pouvaient officier en Messieurs le dimanche. Delforge, Mahieu, Martin-Schmetz, Sergeant sont autant d’arbitres qui jouent désormais le dimanche et qui peuvent ranger leur sifflet. Avec d’éventuelles conséquences pour leur future carrière internationale car elles n’auront plus de matches de haut niveau à se mettre sous le sifflet.
Ensuite au niveau des arbitres du dimanche dans toutes les divisions : il y a forcément bien moins d’arbitres disponibles et des joueuses se plaignent déjà de se retrouver avec des arbitres de niveau inférieur à celui des années passées. Une évidence.
Le début de saison a été précédé par une recherche désespérée des clubs après des coaches. Jamais notre site n’a été autant sollicité par les clubs pour trouver des coaches de Dames nationales. Et pas que, puisque tout ce qui traînait comme connaisseur du hockey a été sollicité en Dames, en Messieurs. De nouvelles vocations sont nées pour jouer le rôle de T1. Avec même un journaliste qui a dû abandonner son job pour devenir coach : le marrant de l’histoire est qu’il est désormais mieux payé pour encadrer son équipe que pour écrire un article de hockey !
Et pour couronner le tout, l’espace temps entre les matches de DH Dames et Messieurs a été réduit d’une demi-heure. Ainsi, un Shea McAllese qui coachait les dames du Braxgata à Waterloo, a brossé le briefing d’avant-match Watducks-Brax qui suivait; pas très confortable pour un sportif de haut niveau. Même si certains pourront bénéficier d’un report du match Messieurs de 14.30hr à 15.30hr, cela reste du bricolage.
Oui, les Dames sont perdantes, comme on l’a vu plus haut, mais aussi l’arbitrage et il est difficile de comprendre que les clubs ont accepté ce changement. La fédé était-elle vraiment forcée à ce changement ?