La saison est finie.
Avec l’apothéose des play-offs, on aurait du vivre le sommet de la saison. Les champions, les tickets européens, la fête, les bons souvenirs. Et pourtant, il y a eu quelque chose cette année qui a fait que les choses ont été différentes.
Tout d’abord, c’est une première que de voir Louvain organiser ces play-offs. Un nouveau site, un nouveau sous-traitant, des découvertes. Le club voulait faire découvrir son site et le faire rayonner autrement qu’au travers des matches de division Honneur. En cela, il a réussi son pari et la structure de l’évènement était correct.Certes, il y a eu des couacs, comme l’accueil des personnes handicapées pour lesquelles il a fallu quelque bonne dose de persuasion pour leur donner ne fut-ce que le droit de pouvoir regarder les matches. La communication sur ces finales a été entachée d’une grosse erreur : nombre de spectateurs sont arrivés en retard au premier match car les billets en prévente indiquaient 11.00 heures; pas de communication non plus autre qu’un avis tardif sur le site de la fédé et rien dans les médias si ce n’est sur notre site mais hélas bien trop tard pour alerter le public.
On se trouve dans un environnement de plus en plus professionnel, avec une grosse part réservée aux VIP, lesquels sont prêts à débourser des sommes importantes pour vivre les finales. Cela ne veut pas dire que les spectateurs lambda a été oubliée. Dommage qu’aucun stand n’ait été présent sur le site, à part celui de Hockey Player; le village était un peu limité. La rentabilité financière s’est-elle définitivement emparée de nos évènements sportifs ?
Malheureusement, le public n’a pas été présent en nombre. Le premier match entre le Racing et la Waterloo Ducks a vu la tribune du Racing se remplir de 74 spectateurs, celle du Waterloo Ducks de 46. A peine mieux le lendemain. Le match des Dames fut un peu plus suivi et celui des Messieurs ne dut son salut qu’à une merveilleuse tribune de l’Herakles, laquelle a sauvé ces play-offs de la morosité.Du côté du Dragons, on était loin de la resplendissante assistance des années précédentes : on était loin de la moitié de l’assistance espérée et habituellement présente. Le stade de 3.000 places n’a jamais été plein. Pourquoi ? Une des raisons est certainement la programmation en plein dans les demi-finales jeunes, mais pas que. Il faudra se poser des questions.
Au niveau sportif, à part les finales dames, les deux autres finales messieurs ont été décevantes. La cause principale est à chercher dans la contre-performance du Racing lors de son match aller face à l’Herakles. Une finale Dragons-Racing aurait été d’un tout autre tonneau. Le Watducks a des circonstances atténuantes à faire valoir, certaines blessures l’ayant handicapé; mais encore. Le Dragons a été, comme attendu, un cran au-dessus d’un Herakles déjà tout surpris de se trouver en finale. Pour les Messieurs, tout était déjà plié le samedi. Les matches du dimanche n’ont eu plus aucun intérêt. A voir les manifestations de joie au coup de sifflet final, on a bien senti qu’il y avait un hic. D’habitude, on voit les champions se sauter dessus et crier de bonheur : ici, rien ou à peine. Etrange ! Il faut croire que la vraie fin de saison pour le Dragons se situera les 3 et 4 juin à Brasschaat pour le final four de l’EHL et que ce petit tournoi de préparation tombait à point nommé pour les hommes de Jean Willems.
En Dames, le suspense a été à son comble. La Gantoise a dominé les championnes du Braxgata qui reconnaissaient sportivement ne pas avoir joué leur meilleur match. Au vu de leur saison, le titre est bien sûr justifié. Un des éléments central de cette rencontre est Chamberlain. La sud-africaine aurait du marquer ce but devant al cage vide; elle l’a mise à côté. A la 64e minute, la joueuse partait seule vers le but et était victime d’un fauchage par derrière délibéré : la réaction arbitrale a été immédiate – pc. Mais c’est tout ! Pas de carte, ni rouge, ni jaune : hallucinant ! En foot, c’était la rouge direct. Les conséquences allaient être importantes puisque Dirkie ratait son shoot-out et terminait la journée sur des béquilles alors que la fautive marquait elle son tir. La Gantoise aura cru au titre pendant quelques seconde lorsque De Rijck contrait Versavel; l’arbitre vidéo (Laurine Delforge -éliminée en demi-finales par la Gantoise- mais certainement impartiale sur la décision) accordait un stroke au Brax. Le Brax devenait champion alors que la Gantoise pouvait se féliciter d’avoir fait vivre des finales autrement passionnantes que les autres et que celle de l’année précédente.
Revenons enfin sur l’arbitrage. Le dernier de Fred Deneumostier – salut l’artiste -, un arbitrage facilité en Messieurs par la disproportion des forces en présence. Et bien aidé lorsqu’il l’a fallu, par la vidéo : une première en championnat de Belgique et un succès.
Samedi dernier:
Demi finale U16 Girls au Dragons devant ± 150 personnes ce qui est quand même très rare à ce niveau.
Demi finale U19 Girls au Braxgata devant ± 200 parents et au moins autant de jeunes qui étaient là depuis le matin pour un tournoi de jeunes .
En fait il y avait 12 demi finales de jeunes programmées le samedi entre 10h et 17h30 (dont au Dragons, Braxgata, Racing et Waterloo Ducks).
Autant de public potentiel en moins (jeunes joueurs, encadrements, arbitres, parents) et comme les résultats en messieurs n’étaient pas incitatifs pour se déplacer le dimanche . . .
1) C’est la DEUXIEME fois que Louvain a organisé les finales du Play-Off
2) Un handicapé est une race que l’on ne connait pas à Louvain. Cela fait plus d’un an que je réclame au minimum une place de parking pour handicapés. Toujours RIEN. Comme tu le sais, il y a 5 places au Braxgata, 4 au Léo, 3 au Dragons, 2 à l’Herakles, Wellington, etc.
Effectivement les Finales Messieurs nous ont laissé sur notre faim. Mais l’Hérakles sur base de son école de jeunes était présent!
En Dames, la meilleure équipe du Championnat a été bousculée par une Gantoise remarquable.
Mais: arbitrage vidéo justifié, stroke et reprendre le 6ème shoot out…
Congratulations Berta!
Jean Brooke
La blessure de Chamberlain existait déjà préalablement au match. Elle a joué avec des anti-douleurs. Cela n’a donc rien à voir avec le fait de match relaté dans l’article.