Ce matin, la Libre reprend les mots de Jeroen Baart qui se dit content de son équipe dans l’ensemble mais qui reconnaît l’échec de ce Mondial.
« Certains prendront-ils le chemin des Red Lions ? La réponse est négative… » souligne l’article.
S’il est vrai que l’équipe n’a pas pu traduire en but sa domination, que son efficacité sur pc a été faible, que… que …, il faut aussi accorder quelques circonstances atténuantes à ce groupe qui possède des qualités et préciser que l’on aurait tort de tout jeter en attendant une autre levée de pépites d’ici deux ans. Il ne faut pas oublier que le tirage au sort de cette coupe du Monde a placé l’Inde, et son merveilleux gardien, sur la route des Belges, que l’élimination style coupe ne reflète pas nécessairement la valeur d’une équipe, et que les Belges doivent encore « démontrer » qu’ils sont pas assez bons (ou le contraire) face à l’Espagne et aux Pays-Bas (ou la Malaisie) dans les matchs pour les places 5 à 8.
Ne pas gâcher l’avenir
Dans le noyau des 18 joueurs, il y a certainement des pépites qui doivent continuer l’aventure chez les Lions. Nos voisins et collègues de Pro League l’ont compris et si on regarde les Néerlandais ou les Allemands, la préparation du futur commence aujourd’hui. Nos Red Lions sont au top, et même s’ils sont fatigués, nul doute qu’ils sont capables de garder cette première place mondiale. Mais l’équipe vieillit, abrite 10 trentenaires, pour une moyenne générale de l’équipe de 28 ans (selon le site de la Fédé). La pleine maturité donc et l’annonce d’un tournant qui devrait avoir lieu d’ici 2 ou 3 ans. Soit pour la coupe du Monde ou pire pour les JO. Prions St Julien, le très clairvoyant kiné de l’équipe nationale, que les ischios des Lions tiennent le coup jusque là. Si on peut faire confiance à nos cadres de l’équipe, il ne faudrait pas non plus que des grains de sable gâchent la fête et que la Belgique retombe à une 6e ou 10e place mondiale faute d’avoir prévu l’avenir et d’avoir renouvelé son noyau comme les Oranje l’on fait il y a une semaine. Il y a en stock des Onana, Raemdonck, Englebert, Duvekot et autres Stockbroeckx sans oublier d’autres jeunes du style Van Dessel, Deplus, Geers, Wilbers et Hainaut, par exemple, que l’on voit doucement percer en championnat chez nous. Il en faut 10 pour remplacer nos trentenaires. Et il y a comme qui dirait urgence ! Car on ne forme pas un Red Lions en deux ans : leur niveau est à ce point élevé qu’il y a des masses de travail à réaliser pour atteindre ce niveau. Rappelons-nous la fameuse chute d’Uccle Sport d’il y a 30 ans alors que l’équipe uccloise avait survolé les championnats entre 1975 et 1987 sans s’être renouvelée avant une chute jusqu’en nationale 2 ! Elle ne s’en est toujours pas remise.
On attend donc avec impatience que nos Young Red Lions terminent ce Mondial en beauté et ensuite qu’Adam Commens et Michel van den Heuvel nous annoncent de bonnes nouvelles pour les meilleurs d’entre eux.