La direction de l’EHL a communiqué ses directives concernant l’assistance et la participation au KO4 qui se déroulera cette semaine à Amstelveen. Et le moins qu’on puisse dire est que les choses ne sont pas simples pour chacun.
Les médias hyper contrôlés
Pour ce qui est de voir cet EHL, il y a déjà le fait qu’aucun spectateur ne sera autorisé. Cela enlève bien sûr cette ambiance à des rencontres de haut niveau. Pour les médias, le TV couvrira l’ensemble des rencontres et cela pourra compenser ce manque. Pour la Belgique, il faudra passer par le diffuseur qui a les droits. Les journalistes et photographes devront se faire tester et doivent présenter un test PCR valide. Ils doivent suivre des chemins bien précis qui ne croiseront en aucun cas les joueurs et officiels. C’est une procédure qui est également connue en Belgique. Seule différence avec le championnat, les photographes pourront monter sur le terrain à des places bien précises.
Pour les journalistes belges, il s’agit de ne pas dépasser les 48 heures de présence aux Pays-Bas sous peine de devoir respecter un test PCR et un confinement au retour de 7 ou 10 jours.
Pour le Léo, un gros effort
Le KO4 ne comprend que 4 équipes Messieurs et c’est le Léopold qui représente la Belgique. Le grand boss du Léo, Bernard Lescot, nous explique les démarches que le club a dû faire pour pouvoir aller à Amsterdam. « C’est d’abord la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a donné son accord au Léo d’y participer dans le respect des règles Covid régissant les voyages à l’étranger. Denis Poncelet, le manager de l’équipe pour l’EHL, a donc dû négocier avec l’organisation des règles propres à la Belgique pour assurer notre participation. En effet, pour nos joueurs et le staff, il y a une vie à côté du hockey et des exigences professionnelles incompatibles avec une quarantaine au retour … situation purement belge car l’Allemagne et l’Espagne, nos adversaires, n’exigent pas la quarantaine au retour. »
Le Léopold a donc dû arranger son séjour en fonction de sa participation et de ses résultats. Le match de demi-finale contre Bloemendaal se joue le vendredi. En cas de victoire, la finale se joue lundi; en cas de défaite, la petite finale se joue le dimanche. Denis Poncelet explique : « Normalement, pour un tel tournoi nous arrivons un ou deux jours avant. Ici, avec la règle Covid, nous avons dû jongler avec les règles. Il était, en effet, impensable de rester plus de 48 heures à l’étranger (ce qui était prévu au départ) et de subir cette quarantaine au retour mais il était encore plus impensable à nos yeux de demander une dérogation que même l’équipe nationale de foot n’a pas obtenue. Nous voulions respecter les règles. Après négociations, l’EHL a compris notre situation mais cela imposera au Léo un vrai parcours du combattant avec un ou 2 déplacements de moins de 48 heures (cela dépendra de notre résultat de samedi) avec obligation de vivre bulle fermée pour l’équipe et le staff à partir du vendredi 17h jusqu’à notre second match qui se déroulera soit dimanche soit lundi après-midi. Sans oublier les règles valables pour toutes les équipes : un test PCR négatif de moins de 48hr effectué en Belgique pour tous les joueurs et les membres du staff, un test anti-génique à l’arrivée à l’hôtel , les repas en chambre, à des heures différentes pour toutes les équipes, un test avant chaque match, retour à l’hôtel directement après les matchs, … et exclusion de l’équipe qui ne respecteraient pas le protocole. »
Cela fera donc 4 tests en moins de 48hr, une gageure que le Léo devra remplir. Et cela assurera aux clubs qui rencontreront le Léo en championnat que ses joueurs seront en bonne santé covid avec leur escapade en EHL.
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