C’est avec le pouce bandé qu’Emilie Sinia est ressortie de sa rencontre avec les Pays-Bas.
« C’était au début du match, j’ai eu le pouce entre la balle et le sticK. Je n’ai quasi rien vu de al première mi-temps : je suis allée sur le terrain 2 pour voir qi je pouvais encore tenir mon stick. Je suis remontée en deuxième mi-temps mais ça n’a pas duré. Je viens de passer une radio et j’attends les résultat.. » La suite de l’Euro est donc en suspens pour l’attaquante des Red Panthers. Update : la fracture est confirmée.
Pas un vol
Le point pris par la Belgique est une première en compétition officielle depuis des lustres. « Ca fait du bien. On est dominée en première mi-temps; on ne prend qu’un but : c’est bien, peu importe la manière. On a ensuite dominé la seconde période et ce nul est justifié; on aurait pu même revendiquer plus si le but d’Alix n’avait pas été annulé par le coup de sifflet trop rapide de l’arbitre. Ce nul nous donne un boost. Mais attention, c’est une fierté mesurée qu’on doit avoir par rapport à ce résultat. Il faut se concentrer directement sur la Russie. »
Un bloc défensif
Ce n’est pas la première fois que les Red Panthers réussissent un résultat en étant dominées et pressées dans leur moitié de terrain. Ce bloc fait un peu penser au catenaccio italien : « Je suis assez âgée pour m’en souvenir (rires). On analyse beaucoup les adversaires et on sait comment réagir. On bouge en bloc, tout le monde défend. On communique beaucoup, c’est essentiel. Chaque fois qu’une néerlandaise avait la balle, on mettait quelqu’un dessus : il ne faut pas lui laisser prendre de la vitesse. Le plus important, c’est de ne pas encaisser, alors on ferme la boutique. Physiquement, on a les armes pour contre-attaquer. » La méthode a porté ses fruits puisqu’en seconde mi-temps, les Néerlandaises paraissaient dégoûtées par le manque de réussite
En route pour la Gantoise
L’annonce du transfert d’Emilie Sinia date du 24 juin. Mais elle était passée inaperçue pour pratiquement tout le monde. Ce n’est qu’hier qu’elle est parue sur notre site,un peu par hasard et par une interview d’Eby Brouzakis. « Oui, j’avais pris ma décision juste après la Pro League. J’avais en vie d’un nouveau challenge et le fait de me retrouver avec Ambre Ballenghien dans la même attaque en championnat nous permettra de parfaire nos automatismes. Le projet de la Gantoise m’avait séduite. J’ai passé de très belles années au Watducks. » Le transfert est donc rajouté dans la liste des Dames qui changent de club cet été.