« Lorsqu’on a fait notre premier entraînement dans cette salle, on a trouvé ça injouable; comme les autres équipes d’ailleurs. » Marie Ronquetti revient sur les aventures de son équipe à Siualiai. Ce n’était pas dans la grande salle habituelle que se déroulait le championnat d’Europe, mais dans une plus petite salle, avec un sol plutôt collant et des bommes en fer : « Les balles rebondissaient à chaque fois. On a changé les grosse balles collantes pour les balles oranges un peu plus petite et qui roulaient mieux. »
Louise Cavenaile, la coach des Brabançonnes, a dû gérer cet inconvénient. « Oui, il a fallu s’adapter. On a rapidement vu qu’on était dans les meilleures équipes, avec les Suissesses qui étaient au-dessus du lot.Les Turques étaient également très fortes techniquement mais trop individuelles; elles n’étaient qu’à 8 et ne faisaient pas d’analyse. Il n’y avait aucune équipe en-dessous, aucune mauvaise. Contre Wettingen, on a bien géré défensivement; on a tout de même pris trois poteaux. Je ne dis pas qu’on a volé la victoire mais on a très bien géré. »
Le Watducks n’a pas connu un Euro tranquille et a dû à plusieurs fois gérer des situations difficiles. Marie Ronquetti : « A part contre Douai, on a eu que des bons matchs. Nous étions qualifiées pour le top 4 et elles ont joué leur meilleure rencontre du tournoi. Le type de salle nous a obligé parfois à revenir à du hockey moins « salle » et plus « outdoor ». Ces bommes étaient vraiment mauvaises. Contre la Tchéquie, ce n’était pas simple.Mais c’est la Suisse qui était la meilleure : avec le coach et 10 joueuses de l’équipe nationale, c’était du sérieux. On a pris de l’expérience dans ce tournoi; nous avions des difficultés à terminer les matchs. »
La Belgique revient donc en division A et le défi sera sérieux. Louise Cavenaile devra trouver des arrangements pour aligner une équipe prête à affronter le gratin européen. « Cette année, il y a un peu plus d’équipes qui prennent la salle au sérieux. Les play-offs étaient d’un bon niveau. Mais notre championnat est encore différent de l’européen. Il faudra trouver des matchs d’entraînement contre des équipes étrangères. On devra aussi être directement prêts; il faudra trouver des combinaisons pour disposer de toutes nos joueuses et négocier avec l’outdoor. »
La danse
Revenons enfin sur cette danse qui a terminé le tournoi. Marie Ronquetti : « Il y avait deux mascottes qui faisaient une danse pendant les interruptions. Dans une des deux mascottes, il y avait la fille d’une des joueuses de l’équipe lituanienne. En fait, cette danse se faisait sur la chanson qui va représenter la Lituanie à l’Eurovision. Et on s’y est toute mises. »
EuroHockey dance from ARENA HD TV on Vimeo.