Avec seulement 8 joueurs, dont leur coach, le Léopold a réussi à se maintenir dans une compétition à 10 équipes où 4 devaient être reléguées en division B.
La demi ratée de peu
Contre les Espagnols de Sanse Complutense, le Léo a eu le match en main à plusieurs reprises. Il a mené 5-4 juste avant la mi-temps et est revenu à 7-8 avant de s’effondrer. « On prend des buts sur erreur d’attention à deux reprises. A 5-8, on sort le gardien et on fait une belle remontée. A 7-8, on manque l’égalisation de peu : c’est le tournant du match car ils étaient paniqués. On prend 4 buts en un peu plus de deux minutes. » Christophe Moraux, aidé par Olivier Nonnon qui est venu faire une pige de T1 pour le tournoi, restait satisfait de cette rencontre où son équipe avait montré une rage dans le jeu assez étonnante. « Cela s’est donc joué à peu et on est alors resté sur notre objectif du maintien dans les conditions difficiles que vous connaissez. » Se maintenir avec un noyau de 8 (7 plus le gardien) tenait effectivement de la gageure. A menu du match pour le maintien, les Anglais de Wimbledon qui s’étaient fait dépasser en poule par les Turcs de Gaziantep d’un petit point.
Pas si facile que ça
Aucun match n’était facile dans ce tournoi et les différences de buts ne disent pas grand’chose quant à l’écart de niveau entre les équipes. « Prenez Arminen qui descend : je suis sûr que cette équipe termine en play-off chez nous !« . Wimbledon était donc un morceau solide, mais le Léo a pu compter sur un Zimmer en grande forme. « Il a été grandiose, mais je ne veux pas pousser l’un ou l’autre joueur. Les jeunes frères Leeuw sont montés en puissance dans ce tournoi et on peut les féliciter. C’est une bande de potes qui se sont dit que dans l’adversité, on allait faire le maximum. On a donné notre vie dans ce 4 fois minutes pour le maintien. » Effectivement, Tanguy Zimmer a signé un sextuplé alors que Plennevaux avait lancé les Ucclois aux 5e et 8e minutes. Si Moraux ne veut mettre personne en avant, il est évident que la doublette Zimmer – Plennevaux en attaque et la ligne arrière Degroote-Moreno ont fait jouer leur expérience. « On a tenu physiquement, ce sont surtout des fautes d’attention qui sont punies dans ce genre de rencontres. » N’empêche que la lucidité (qu’un banc large peut offrir -une équipe salle joue avec un noyau de 12-) joue un grand rôle dans cette compétition et les autres équipes ne se sont pas trompées en félicitant le Léo. « On a reçu du soutien de toutes les autres équipes qui avaient pitié de nous. Les gars nous ont souhaité de revenir l’an prochain au complet ! » On soulignera donc la présence de deux quadras dans l’équipe : Christophe Moraux (« c’était un honneur pour moi de jouer avec ces jeunes ») et du gardien Quentin Walravens : « Il a été énorme dans les deux matchs à gagner contre Arminen et Wimbledon. »
Le Léopold terminera donc top 6 dans cet Euro : une performance hors du commun avec une équipe aussi réduite…
Et quoi? On doit verser une larmichette? On envoie des équipes en coupe d’Europe pour les gagner ou pour faire pitié ?
Ils ont 1200 membres, donc j’imagine au moins 200 messieurs (sans prendre de risque).
Ils ont choisi de jouer cette coupe d’Europe à 8.
Plutôt que de les plaindre, il faudrait leur demander de rendre des comptes par rapport à ce manque de sérieux (respect?) dans une coupe d’Europe où ils représentent la Belgique.
Ils étaient opposés à des structures minuscules! Arminen, Mladost, Ronchin et Gaziantep sont des clubs avec des petits moyens et très très peu de membres (moins que le Langeveld!!). Ils ont aussi des joueurs blessés ou indisponibles en fin de saison salle, et pourtant, ils ont présenté des équipes complètes. Peut-être par respect des adversaires et des fédérations domestiques et européenne.
J’aurais aimé un article (tribune) pour dénoncer ce manque de respect au lieu de nous expliquer que Zimme, Max, Fons et TDG sont des bons joueurs de salle, ce qu’on sait déjà.
Ou plus instructif, nous expliquer comment Arminen a présenté une équipe (complète) si faible?