Le sympathique club de Lille reçoit l’Euro Trophy dans ses installations. En principe, il s’agit d’une compétition de haut niveau, le championnat d’Europe B des clubs.
Les meilleurs clubs européens militent en EHL, Euro Hockey League. Il s’agit de la petite soeur de l’EHL Messieurs qui lui fonctionne avec les 20 meilleurs clubs européens. Les pays possèdent 1, 2 ou 3 tickets pour cette compétition initiée par les Pays-Bas qui ont voulu promouvoir les clubs (et surtout les clubs néerlandais) au sein d’une fête du hockey, télévisée, dotée de prix en argent sonnant et largement sponsorisée. Une organisation qui tente de se faire une place au calendrier et qui doit se contenter d’une phase éliminatoire en octobre et d’un final à Pâques. Ceux qui ne participent pas à la fête sont relégués en coupes d’Europe ancienne formule desquelles ils tentent de sortir pour participer à la fête en EHL.
L’EHL Dames
Depuis deux saisons, 8 équipes ont été sélectionnées pour participer à l’EHL : les 4 qui ont disputé le top 4 à Pâques passé (Campo, club an der Alster, Amsterdam et Den Bosch) et 3 autres pays qui jouent actuellement la ranking cup à Hambourg: Surbiton, Minsk et Hambourg. L’EHL Dames va rester pour le moment à 8 équipes. En suivant l’évolution des points, la Belgique pourrait totaliser suffisamment de points à Lille pour décrocher son premier ticket en EHL; le champion de la saison passée (la Gantoise) pourrait donc se retrouver à Pâques prochain dans le top 8 européen.
Lille, pas sérieux ?
L’Euro Trophy est donc pour notre pays un tournoi d’une toute grosse importance car la Belgique se trouverait enfin récompensé par la progression de son championnat au niveau qualitatif. Un sérieux tournoi donc. Initialement, cette compétition devait se jouer en Irlande, mais ce pays a bloqué l’accès suite à la pandémie. En catastrophe, c’est Lille qui a offert de hoster ce tournoi. Pas facile d’organiser au pied levé une telle compétition, avec en plus trois forfaits qui ont réduit ce tournoi à un round robin à 5, avec les deux clubs belges, la France, l’Espagne et l’Angleterre. Les choses ont bien tourné, à l’exception du système de bulle qui a empêché de mettre à la disposition des journalistes une salle de presse et du wifi suffisamment puissant pour être capté. Et pas de communication officer pour résoudre le problème. Un sérieux couac donc pour ce hockey qui a tant besoin d’une bonne communication. Dommage.