Pas content notre lecteur, ancien international belge, qui trouve qu’il faut « moins relater cette mascarade« .
Fallait-il suivre la coupe du Monde de hockey à 5, une compétition officielle de la Fédération internationale de hockey alors que la Belgique a décidé de ne pas suivre cette type de hockey.
Pas en Belgique ?
Tout d’abord, il faut savoir que la Belgique n’y a pas envoyé ses équipes uniquement pour des questions financières. Ensuite, qu’il n’y a pas eu de décision officielle de boycott ou de mise à l’écart de ce type de hockey par la Fédération belge. Nombreux sont les grands pays du hockey qui estiment que le hockeyà5 pourrait faire de l’ombre au hockey à 11 et qu’il dénature le hockey traditionnel. Nombreux aussi sont ceux qui estiment que la FIH veut pousser en avant le hockeyà5 pour avoir une porte de sortie en cas de bannissement du hockey à 11 des JO.
Certains craignent de savoir jusqu’où pourrait aller cette forme de hockey : le président de la FIH a bel et bien décidé de tout faire pour inclure le hockeyà5 aux Jeux Olympiques. En tant que média de hockey, okey.be ne peut pas passer sous silence ce mondial et ne pas suivre ce qui fait l’actualité de ce type de hockey. Il est certainement intéressant de le suivre et d’en tirer les bonnes et moins bonnes choses.
Terrain
Il faut tout d’abord reconnaître que le sultanat d’Oman et sa fédération de hockey ont réussi un tour de force et une belle opération en accueillant à la fois ce mondial de hockeyà5 et l’un des qualificatifs olympiques. Les installations sont remarquables, modernes et à la pointe : Oman a réussi en moins d’un année ce que les grandes nations du hockey (on ne vise personne) ne sont pas capables de réaliser en moins de 5 ans. On remarquera que le terrain installé à Oman est un terrain sec et que la balle avec laquelle la compétition a été disputée est une balle spéciale qui produit elle-même son humidité : en tout cas quelque chose de très intéressant pour la suite des compétitions en sachant que la Coupe du Monde 2026 de hockey à 11 organisée en Belgique et aux Pays-Bas sera disputée justement sur une surface similaire. Il est intéressant de suivre les conclusions et les remarques des joueurs et joueuses qui ont disputé des rencontres de haut niveau sur ce type de terrain. Si tout fut de très belle facture, on aura découvert des joueurs qui trouveraient bien leur place dans nos championnats. La présence du public fut malheureusement tristounette : à peine un peu plus de quelques dizaines de spectateurs, sauf pour la petite finale où l’équipe d’Oman rassembalit alors un peu plus de 300 spectateurs. Pour une coupe du Monde !
Outil de développement
Le hockey est un petit sport au niveau mondial : il est réellement populaire dans une trentaine de pays et, pour le reste, est embryonnaire dans une soixantaine d’autres et réduit à une structure administrative dans le reste des 40 autres pays. Difficile pour le hockey sur gazon de prétendre être un sport universel. Le hockeyà5 est une des manières d’introduire notre sport dans les pays qui manquent de moyens (humains, matériels et financiers). Potentiellement, un grand nombre de pays cherchent à se développer au niveau international : on a vu arriver dans le top 8, en Dames l’Uruguay, la Namibie, la Thailande, en Messieurs Oman, l’Egypte, la Suisse, Trinidad et Tobago, ainsi que quelques pays africains qui n’ont pas dénoté. Bien sûr, chaque continent n’a pu envoyer que 3 pays, ce qui a favorisé l’arrivée de pays tels que la Jamaique, le Paraguay, Fiji, le Nigeria ou la Zambie, laissant de côté des nations qui auraient certainement tout balayé comme l’Allemagne, l’Argentine ou… la Belgique. Il n’en reste pas moins que le palmarès de ces mondiaux a une allure très internationale qui pourra être exploitée au niveau médiatique… et olympique.
Ne pas rater le train
On peut certainement affirmer que cette « Pro League du pauvre » a de l’avenir, ne fut-ce qu’au niveau développement de notre sport. La FIH pourra continuer à développer ce système sur invitation (3 par continent-les meilleurs de ceux qui veulent bien participer à leur championnat-), tout comme il le fait pour la Pro League (les plus riches peuvent participer). Jusqu’à quand : on verra.
En tout cas, ceux qui auront pu suivre cette compétition sur Watch Hockey se seront bien amusés. Et auront pu voir quelques-unes des figures de notre championnat y évoluer. Comme Teresa Viana du Dragons, meilleure buteuse avec 19 buts, les frères Bembenek du Pingouin, Pat Harris qui a marqué une grosse douzaine de buts avec les USA. On a pu également apprécier les fameux « challenge », forme de shoot-out, dans ses leurs variantes.
La Belgique avait formé une équipe talentueuse, laquelle a décroché l’argent à l’Euro; elle servait à tenir en compétition des réserves du squad des Red Lions; un bel outil de formation. Elle ne devra pas manquer d’y faire (ou de garder) sa place dans une variante somme toute assez amusante.
Fallait-il suivre la coupe du Monde de hockey à 5, une compétition officielle de la Fédération internationale de hockey alors que la Belgique a décidé de ne pas suivre cette type de hockey.
Pas en Belgique ?
Tout d’abord, il faut savoir que la Belgique n’y a pas envoyé ses équipes uniquement pour des questions financières. Ensuite, qu’il n’y a pas eu de décision officielle de boycott ou de mise à l’écart de ce type de hockey par la Fédération belge. Nombreux sont les grands pays du hockey qui estiment que le hockeyà5 pourrait faire de l’ombre au hockey à 11 et qu’il dénature le hockey traditionnel. Nombreux aussi sont ceux qui estiment que la FIH veut pousser en avant le hockeyà5 pour avoir une porte de sortie en cas de bannissement du hockey à 11 des JO.
Certains craignent de savoir jusqu’où pourrait aller cette forme de hockey : le président de la FIH a bel et bien décidé de tout faire pour inclure le hockeyà5 aux Jeux Olympiques. En tant que média de hockey, okey.be ne peut pas passer sous silence ce mondial et ne pas suivre ce qui fait l’actualité de ce type de hockey. Il est certainement intéressant de le suivre et d’en tirer les bonnes et moins bonnes choses.
Terrain
Il faut tout d’abord reconnaître que le sultanat d’Oman et sa fédération de hockey ont réussi un tour de force et une belle opération en accueillant à la fois ce mondial de hockeyà5 et l’un des qualificatifs olympiques. Les installations sont remarquables, modernes et à la pointe : Oman a réussi en moins d’un année ce que les grandes nations du hockey (on ne vise personne) ne sont pas capables de réaliser en moins de 5 ans. On remarquera que le terrain installé à Oman est un terrain sec et que la balle avec laquelle la compétition a été disputée est une balle spéciale qui produit elle-même son humidité : en tout cas quelque chose de très intéressant pour la suite des compétitions en sachant que la Coupe du Monde 2026 de hockey à 11 organisée en Belgique et aux Pays-Bas sera disputée justement sur une surface similaire. Il est intéressant de suivre les conclusions et les remarques des joueurs et joueuses qui ont disputé des rencontres de haut niveau sur ce type de terrain. Si tout fut de très belle facture, on aura découvert des joueurs qui trouveraient bien leur place dans nos championnats. La présence du public fut malheureusement tristounette : à peine un peu plus de quelques dizaines de spectateurs, sauf pour la petite finale où l’équipe d’Oman rassembalit alors un peu plus de 300 spectateurs. Pour une coupe du Monde !
Outil de développement
Le hockey est un petit sport au niveau mondial : il est réellement populaire dans une trentaine de pays et, pour le reste, est embryonnaire dans une soixantaine d’autres et réduit à une structure administrative dans le reste des 40 autres pays. Difficile pour le hockey sur gazon de prétendre être un sport universel. Le hockeyà5 est une des manières d’introduire notre sport dans les pays qui manquent de moyens (humains, matériels et financiers). Potentiellement, un grand nombre de pays cherchent à se développer au niveau international : on a vu arriver dans le top 8, en Dames l’Uruguay, la Namibie, la Thailande, en Messieurs Oman, l’Egypte, la Suisse, Trinidad et Tobago, ainsi que quelques pays africains qui n’ont pas dénoté. Bien sûr, chaque continent n’a pu envoyer que 3 pays, ce qui a favorisé l’arrivée de pays tels que la Jamaique, le Paraguay, Fiji, le Nigeria ou la Zambie, laissant de côté des nations qui auraient certainement tout balayé comme l’Allemagne, l’Argentine ou… la Belgique. Il n’en reste pas moins que le palmarès de ces mondiaux a une allure très internationale qui pourra être exploitée au niveau médiatique… et olympique.
Ne pas rater le train
On peut certainement affirmer que cette « Pro League du pauvre » a de l’avenir, ne fut-ce qu’au niveau développement de notre sport. La FIH pourra continuer à développer ce système sur invitation (3 par continent-les meilleurs de ceux qui veulent bien participer à leur championnat-), tout comme il le fait pour la Pro League (les plus riches peuvent participer). Jusqu’à quand : on verra.
En tout cas, ceux qui auront pu suivre cette compétition sur Watch Hockey se seront bien amusés. Et auront pu voir quelques-unes des figures de notre championnat y évoluer. Comme Teresa Viana du Dragons, meilleure buteuse avec 19 buts, les frères Bembenek du Pingouin, Pat Harris qui a marqué une grosse douzaine de buts avec les USA. On a pu également apprécier les fameux « challenge », forme de shoot-out, dans ses leurs variantes.
La Belgique avait formé une équipe talentueuse, laquelle a décroché l’argent à l’Euro; elle servait à tenir en compétition des réserves du squad des Red Lions; un bel outil de formation. Elle ne devra pas manquer d’y faire (ou de garder) sa place dans une variante somme toute assez amusante.
“ L’international en question a tout à fait raison, et il est compréhensible de qualifier ça de mascarade.
Il eût été si simple d’augmenter le indoor hockey en Hockey6s outdoor, et indoor avec les mêmes règles de jeu
( les anglophones écrivent « keep it simple « ).
Mais les bureaucrates de la FIH qui ne connaissent pas bien le VRAI hockey opérationnel ont inventé ce hockey 5 ;
évidemment, à 6, c’eut été trop simple. «