Il y a quelques jours, Erik Libois se fendait d’un article pas piqué des vers en reprenant la déclaration du professeur Trudo Dejonghe « Cette crise du Covid-19 est avant tout celle du sport amateur. »
L’arrêt des activités des sports amateurs signifierait le crash pour la majeure partie d’entre eux car ces sports ne bénéficient pas des soutiens des grands sports que sont le foot ou le cyclisme : pas de droits de télévision, de sponsoring, de tickets d’entrée, de merchandising et de droits dérivés.
La perte en partie francophone calculée par l’AISF serait de 65 millions d’euros, dont 40 millions pour les clubs. L’article reprend toutes les explications de cette catastrophe et se demande comment le sport amateur pourra s’en sortir sans revoir fondamentalement sa manière de fonctionner. A lire sur le site de la RTBF : Le sport amateur doit profiter du covid-19 pour repenser sa gouvernance
L’article a déjà fait l’objet de réactions, car il considère tous les « autres » sports comme amateur, ce qui ne plaît pas. Problème de dénomination certes, mais d’une réalité crue et réelle quand on voit l’inégalité des traitements qui sont faits entre le football, qui brasse des centaines de millions, et le hockey, par exemple, qui navigue encore largement sous les 10 millions.
Le débat est ouvert.