La chose existe depuis toujours. Des étrangers venaient jouer en Belgique sous le couvert d’un visa de touriste.
Ce visa, délivré pour une période de trois mois, permettait aux étrangers hors union européenne de venir jouer dans un club pendant les deux périodes de championnats (Sep-Nov et mars-mai) avec un retour au pays entre les deux.
Ces étrangers étaient payés et échappaient donc aux lois imposant de régler les lois sociales et les impôts.
La THL (Top Hockey League) a souhaité mettre de l’ordre dans ce phénomène et a obtenu de la part des clubs appartenant à cette Ligue professionnelle qu’ils se soumettent aux lois. « Il s’agit de faire régner un fair-play financier au sein du hockey », nous précisait un de ses membres. Les choses ne sont pas simples et il existe plusieurs possibilités de faire venir un étranger en Belgique et de le rémunérer. Le WHP (Working Holiday Permit) est un accord qui s’est fait entre la Belgique (et l’Europe) permettant de venir une année avec ce statut spécifique. Le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et Singapour ont signé ce traité. Ce n’est pas le cas d’autres pays comme la Russie ou l’Afrique du Sud par exemple. Pour ces pays, les joueurs doivent avoir un permis de travail ou un statut d’indépendant avec autorisation de travailler en Belgique.
La THL a laissé une certaine tolérance pour cette année : les clubs doivent se mettre en ordre pour la reprise du championnat outdoor en février. Ils devront envoyer à la fédé les preuves de l’engagement suivant les règles de leurs joueurs étrangers. Les joueurs non en ordre ne pourront plus être alignés. Il se murmure déjà que certains joueurs et certaines joueuses ne reviendront pas !
L’étape suivante sera de mettre en ordre tous les statuts des joueurs belges et UE. Il y aura du boulot !
Une trèe bonne nouvelle, en attendant les exceptions