Frédéric Deneumostier vient à peine de ranger son sifflet dans un tiroir qu’il réapparaît sous les habits de président du comité d’arbitrage.
A 46 ans, il aurait pu encore faire bénéficier des équipes de DH de son arbitrage apprécié. Mais il a estimé qu’il était temps de relever un autre défi d’autant que Daniel Jourde, le président sortant souhaitait se décharger d’une mission très prenante. Il a expliqué samedi dernier dans la Libre sa motivation. « Deneu » avait déjà préparé sa reconversion en s’occupant de mettre par écrit un plan pour les années à venir alors que le plan 2012-2016 venait de trouver son épilogue. « C’était le plan Yolande Breda qui avait pour but de développer l’arbitrage en division Honneur, de placer plus d’arbitres à l’international et de mettre sur pied la formation des jeunes au travers du Futop et du Youth Talent. »
Le nouveau président n’a pas hésité à prendre ses responsabilités mais il a posé un ultimatum à la fédé en acceptant la charge à la condition que tout son plan soit accepté et appliqué. « Le résultat de l’enquête adressée aux arbitres, aux clubs et aux coaches a mis en avance le contentement en ce qui concerne la division Honneur mais pas pour le reste. Les arbitres sont motivés, veulent apprendre mais, hormis les arbitres DH, ne s’estiment pas assez formés. L’arbitrage belge, ce n’est pas que les 20 du top : ce sont les 250 autres. »
Le projet de Fred Deneumostier requière des moyens : il va les chiffrer sous peu mais il est déjà clair que le budget de 75.000 euros actuellement alloué au CA ne sera pas suffisant pour réaliser le plan 2020. Premier travail, créer une cellule Messieurs pour les arbitres de D1 et plus bas. « Il faut renforcer leur technique par la tenue de séances de formation. De l’autre côté, nous attendons des clubs que ces arbitres soient accueillis comme des arbitres de DH avec tout qui est réglé à l’avance. Lorsque les arbitres de DH arrive, tout est en place; pour la D1, rien n’est prêt. »
Autre plan, celui du recrutement. L’objectif est d’arriver à 300 arbitres nationaux. Sébastien Michielsen est chargé du recrutement. Il y a actuellement un creux dans les âges entre 25 et 35 ans. Au niveau des arbitres d’expérience, il reste 3 arbitres DH ‘âgés’ puis on arrive aux Pontus, Michielsen et Dutrieux. « Ces trois derniers sont prêts pour la DH mais c’est vrai qu’ils n’ont pas une grande ancienneté. Le programme Top Elite leur permet de travailler pour combler leurs points faibles. J’espère arriver à des arbitres semi-pro dans un délai raisonnable. Il faut une école d’arbitrage pour les jeunes. On a aujourd’hui des programmes qui fonctionnent bien. Les arbitres passent entre 1 et 5 heures par semaine pour se préparer. C’est peu en regard de la préparation des joueurs : il faut combler ce trou. Mais cela passe aussi par une augmentation des moyens, y compris financier. » Deneumostier veut faire percer le hockey belge de manière durable au niveau international. « Nos arbitres sont réputés excellent à l’étranger. Je veux arriver à avoir 2 arbitres aux JO et 2 Grade One en permanence : garçon et fille ! »
Des dossiers particuliers
Evoquer l’arbitrage avec le nouveau président, c’est parler de points précis comme la critique. « Les arbitres sont ouverts à la discussion après le match : cela a été reconnu dans l’enquête. Nous acceptons la critique mais il y a la manière de la faire. Les critiques nous touchent, nous faisons des efforts. Tout dépend aussi des personnes, arbitre comme joueur. Ce qu’il faut essayer d’obtenir, c’est de gommer le problème de l’interprétation. »
Autre souci, la Tolérance Zéro. « Il y a deux choses. La « Verbal Agression ou Abuse » qui est le fait d’un joueur seul. On peut accepter une réaction épidermique, mais pas deux. Les clubs demandent que nous soyons plus sévères. Les étrangers qui arrivent en Belgique sont parfois étonnés de ce qui se passe. Il y a aussi le « Crowding » qui est le fait de plusieurs joueurs qui se ruent vers l’arbitre. En international, c’est puni d’une carte verte au capitaine.
La Vidéo des rencontres est quelque chose de très utile : « Nous nous en servons pour montrer aux arbitres leur attitude dans le jeu, et pour l’analyse des fautes. Nous avons encore des soucis et des refus pour obtenir les vidéos des matches qui sont tous filmés. Et ce serait bien pour former nos jeunes. Il y a quelque chose à faire là. On n’en est pas encore à créer une commission de révision comme ailleurs. Le hockey reste très correct. »
Enfin, la communication. « Les moyens sont actuellement limités et il y a beaucoup de choses à faire. Nous allons passer dans les clubs pour exposer notre programme. Les formations se feront dans les clubs. »
Un fameux chantier en tout cas.
Spijtig – maar niet onoverkomelijk – dat Frédéric, onze nieuwe voorzitter van het Officials Comité de taal van Vondel niet machtig is !
Hopelijk vindt Frédéric de tijd om ook in het het Nederlands mondeling te communiceren want het wordt hoog tijd dat de Nederlandstaligen onder ons zich niet meer verplicht voelen in een andere taal dan hun moedertaal te moeten communiceren om hun mening te delen of te begrijpen wat het O.C. bedoeld !
Het gebruik van de Engelse taal vind ik persoonlijk geen optie in België !