Avec les noms des transferts qui arrivent à l’Herakles, on peut s’imaginer que le championnat qui débute jeudi prochain sera plus tranquille pour les Lierroises que les précédents. Monté de Nationale 1, l’Herakles n’a pas connu une saison facile. Gilles Verdussen constate : « On a terminé à la 10e place au moment de l’interruption et c’est donc finalement satisfaisant même si c’est n’est pas le top. On a fait ce qu’on s’était fixé comme objectif : le maintien était en vue. Qu’on soit en bas du tableau n’était pas une surprise. Alors oui, cette année, nous repartons avec le même objectif, et même mieux. Mais attention, il faut que tout cela fonctionne; tous les clubs ont effectué des changements et des transferts et il est difficile de juger avant ce championnat. »
Chouettes renforts
Les joueuses qui sont arrivées à Lierre sont des noms. « Oui, c’est vrai que le retour de Fobe et Cornette est un apport solide. On a réussi à stabiliser l’équipe avec des étrangères qui sont fondamentalement à leur place : Sosa, Allendorf et Portugal étaient des filles qu’on voulait garder. On a attiré Dina Algora et l’internationale chilienne Constanza Palma : ce sont des joueuses d’expérience et au total par rapport à la saison passée, on a plus de qualité et de maturité. Cela va dans le sens de la formation d’une équipe à long terme. On vise le top 8 comme tout le monde pour échapper aux play-down. On va essayer d’ennuyer beaucoup de monde. »
Une saison bizarre
L’Herakles peut-il viser plus ? « Ce sera une saison bizarre, avec un schéma particulier, avec ce Covid qui menace. On ne sait pas non plus qui sera là (NDLR : il faudra que toutes les joueuses étrangères puissent venir de leur pays et qu’elles obtiennent leur visa), il faudra voir si les noms couchés sur papier confirment leur potentiel. Que valent les renforts qui arrivent : c’est difficile à juger. En tout cas,mon équipe a plus d’expérience que la saison passée et ça devrait bien se passer. »