Golden Stick Night-le débrief

280 convives étaient présents à la soirée qui devait voir proclamés les noms des lauréats du Stick d’Or 2022.
Tous les nommés étaient présents et avec eux des représentants de leur club. Egalement présents les sponsors de la Fédé qui participaient à la fête. L’occasion de féliciter les grands acteurs de l’année et de remercier les partenaires de la Fédé. Une soirée assez différente des précédentes puisque la proclamation des lauréats s’est faite en début de soirée et en un coup, question d’autoriser la diffusion sur un média en ligne.
Les Lauréats
Tom Boon est sans conteste la star des ces années 2010-2020. Il n’a pourtant pas été récompensé en Belgique, si ce n’est en 2009 pour le Stick Espoir. Le fait de le voir marquer 44 buts la saison passée, puis de le voir privé du titre et de voir son total rabaissé à 26 buts suite à l’affaire des visas, est sans doute une consolation pour lui est ses copains du Léopold. Mais il faut considérer cette récompense pour son talent et sa vision du hockey moderne. A lire un portrait sur lalibre.be
Le Stick de Charlotte Englebert est à la fois un accomplissement et une surprise. Lauréate du Stick espoir la saison passée, elle est passée directement au Stick senior. Elle prive Emilie Sinia d’une récompense qui aurait pu être justifiée tant l’attaquante de poche de la Gantoise aura été déterminante en marquant pratiquement à chaque rencontre un but libérateur entre la 2e et la 5e minute de jeu. Lorsque le nom de Sinia a été annoncé en 3e position, ce fut le seul « oooh » de déception de la soirée. N’en déplaise à certains commentateurs, la prestation cosmique de Charlotte à l’Euro est postérieure aux votes et ses prestations en Red Panthers ne doivent d’ailleurs pas être prises en compte. Le Racing n’a pas réussi à se classer en finale du championnat au contraire de la Gantoise, championne indiscutable. Cela n’enlève rien à la prestation d’Englebert qui survolait le terrain à chaque rencontre de championnat : cela justifie entièrement son titre.
Arno Van Dessel est un précoce. Son admission dans le cercle très fermé des Red Lions est sans conteste un signe de son talent. Sa vitesse d’exécution, sa technique, son engagement valait bien ce titre. Il a en plus cette espèce de body langage qui en fait un vainqueur.
Il est rare de voir un(e) défenseur(e) dans les lauréats. Hélène Brasseur est en plus une jeune fille qui ne ferait pas de mal à une mouche : sa gentillesse et son léger sourire n’en impose pas. Par contre, tentez de la passer balle au stick : ça ne passera pas. Elle fait quelque peu penser à Robert Gucassoff, un des meilleurs arrière belge de tous les temps.
Laurent Dooms a remporté le titre de meilleur arbitre de la saison. Un titre pour le sympathique arbitre qui a pour atout sa bonhomie et sa faculté de communiquer avec le joueur. Il a été Sifflet Espoir en 2017 et truve là une jolie récompense.
Pauline Cuypers se la joue en mode fusée. Ayant à peine commencé en DH il y a 2 saisons, elle remporte le titre majeur pour la 2e fois après avoir été Sifflet Espoir l’année passée. Voilà qui doit faire des déçues, dont Céline Martin-Schmets, nommée dans les deux catégories de la Fédé et qui, malgré qu’elle soit internationale et candidate olympique, retournera chez elle bredouille.
Le Racing a laissé partir le coach de l’année : Craig Fulton a offert le titre au club ucclois et sa réussite est justement récompensée. Le Dragons a fait une acquisition en or.
Après 5 années passées au Dragons, Robert Justus est parti coacher l’équipe nationale Dames d’Italie. Ses prestations auprès du Dragons ne sont pas passées inaperçues. Il souffle le titre à Kevan Demartinis, double champion de Belgique avec la Gantoise.
Ce sont donc deux coaches étrangers qui raflent le premier titre de meilleur coach, institué cette année par la Fédé.

Philippe Demaret