Il y a deux Granatto : Maria Jose et Maria Victoria.
Celle qui a marqué 13 buts cette saison pour la Gantoise est Victoria. C’est d’ailleurs sous ce prénom qu’elle est enregistrée à la FIH, afin de ne pas la confondre avec sa soeur.
Sa soeur -24 ans- est déjà une ancienne de l’équipe nationale argentine, avec 114 sélection : une attaquante également qui a décroché quelques trophées individuels. Victoria a 28 ans et sans doute Carlos Retegui a-t-il lu les compte-rendu de La Libre : on y a parlé à plus d’une reprise de Victoria Granatto lors des championnats de Belgique. Toujours est-il qu’il a repris la gantoise dans son noyau pour la Pro League où elle aura disputé 12 rencontres de l’équipe des Leonas, marquant deux buts. Elle participait la coupe panaméricaine où elle ajoutait 4 buts à son capital.
Pour continuer à faire partie du noyau de Retegui, il était évident qu’elle devait se rapprocher de son pays. Son départ de la Gantoise était devenu inéluctable. « C’est dommage car elle était quand même une perle rare dans notre championnat. On aurait bien voulu la garder et elle aussi ne voulait certainement pas partir. Elle se sentait super bien chez nous et c’est d’ailleurs grâce à ses performances à la Gantoise qu’elle a pu intégrer le noyau des Leonas. » Kenneth Kesteleyn, le manager du club, souligne que l’argentine a été bien remplacée avec 4 joueuses de talent. « Avec Nelen, Ballenghien, Sinia et Oviedo, nous aurons du répondant. »
Réponse dès dimanche en huit sur le terrain de la Noorderlaan où les Gantoises reçoivent le Dragons.