En match d’ouverture du tournoi de Louvain-la-Neuve, les Grils U14 locales recevaient celles du Pingouin. Sous l’oeil de parents enthousiastes.
« Oui, c’est parfois lourd de les conduire aux matches, aux entraînements. Mais on le fait de bon coeur ! Et puis on s’arrange entre nous. » C’est la maman d’une joueuse qui le déclare : « C’est une de ses copines de l’école de Chaumont qui lui a demandé de venir jouer avec elle. Elles ont commencé ensemble : il y a beaucoup de joueuses à l’école. Et cela lui a plus directement. Ce n’est que bien après qu’elle s’est intéressée à ce qu’on en disait dans les médias. » La jeune fille a commencé à l’âge de 10 ans et elle a rapidement progressé. « Elle a été très vite en première équipe d’âge. Elle est emballée. »
Autre maman, même son de cloche. « C’est un très beau sport d’équipe féminin. On en avait entendu parler par des amis. Notre fille s’y est mis et elle a bien mordu. Et puis elle a sa photo avec John John Dohmen ! » Ni l’une ni l’autre maman n’a joué, ni les conjoints respectifs. « Oui, c’est nouveau dans la famille. J’aimerais peut-être commencer en Ladies mais c’est une sacrée organisation : non, c’est trop. Mais entre parents, on s’entre-aide pour véhiculer les filles. Et puis il y a Whatsapp qui organise bien tout (rires). » L’idée des deux mamans est que leur fille s’amusent.
Cette maman-ci a vu ses enfants demander à prendre le stick en main alors qu’ils regardaient les JO de Londres. « Ils voulaient jouer au foot ou au hockey. Notre choix a été vite fait. C’est le garçon qui a été le premier à jouer à 7 ans; sa soeur a suivi deux semaines plus tard. Le hockey, on accroche très vite, c’est sympa à regarder. » Cette maman n’a pas peur pour ses enfants : « Ce n’est pas un sport qui me fait peur, les enfants sont protégés. Ils peuvent se casser le bras dans la cour de récréation. Pas de bobo, si ce n’est une balle sur la cheville mais rien de grave. »
« Ma fille joue depuis deux ans; elle faisait beaucoup de gym à Bruxelles. Après un déménagement à Nivelles, elle a participé à un stage et c’était gagné. On a une très chouette ambiance de groupe, aussi bien au club qu’avec les parents. C’est un sport collectif et elle aime bien cette manière de faire du sport. » Cette maman est, comme les trois premières, également nouvelle dans la famille du hockey ; c’est une des caractéristiques de ces parents qui assistaient à ce match de salle au Blocry.
Ces parents de joueuses du Pingouin sont également à moitié nouveaux dans le monde du hockey. « Ma fille a commencé il y a 4 ans et j’ai suivi. C’est au point que lorsque la saison s’arrête, je me demande ce que je vais faire de mon samedi. On est totalement intégrés dans le club. La vie y est vraiment sympa. C’est vrai qu’on voit un peu plus de hockey dans les médias mais c’est surtout grâce au club. C’est gai de voir les jeunes évoluer et grandir. On combine hockey, mouvement de jeunesse, mais c’est une belle gymnastique. »
Ce papa, joueur de hockey sur glace, a mis ses enfants sur gazon : « Nos enfants ont logiquement suivi, mais c’était le sport de leur maman ! »
« Moi, ma fille faisait de l’équitation ; elle a suivi une copine d’école et cela fait 4 ans qu’elle joue. Elle a été voir un match des Red Panthers à Boom et une autre à Woluwé. Anouk Raes est une figure du club et elle a voulu aller la voir. Cela lui montre un bel exemple. » Ces deux papas font partie du même groupe de parents : « On suit tous et cela c’est vraiment bien. »