La présidente de la fédération française de hockey vient d’annoncer aux clubs qu’elle ne prolongerait pas son mandat lors de la prochaine « législature ». Elle s’est dit aspirer à une vie personnelle et professionnelle plus sereine : les attaques répétées de son équipe n’ont pas manqué, au point de lui faire prendre cette décision.
Après les JO
Isabelle Jouin a attendu la fin des JO pour communiquer une décision déjà prise précédemment. « Mon objectif a toujours été de préserver nos équipes de France des petits jeux politiques internes sur une année électorale, dans notre fédération. Les JO tant attendus depuis si longtemps étaient prioritaires et la stabilité politique indispensable… Emmener dans ce contexte les 2 équipes de France Femmes et Hommes aux Jo de Paris, avec un niveau de préparation jamais vu en France, est une grande satisfaction personnelle. »
Des attaques
La future ex-présidente de la FFH déplore « la violence de la campagne de 2021 qui ne s’est pas éteinte mais a perduré sous des formes très diverses en interne et externe, allant de l’agressivité récurrente au sexisme, discrimination, sans oublier les tentatives de déstabilisation de la gouvernance fédérale, la violence des réseaux sociaux, les fausses rumeurs et les attaques personnelles. »
Un bilan positif
La Fédé française était dans une situation financière difficile et l’équipe d’Isabelle Jouin a tenté de redresser cette situation : « Le redressement financier a été extrêmement complexe et difficile à mettre en place pendant ces 4 années mais notre équipe s est mobilisée et les résultats sont là, même si il reste encore 3 ans de redressement à mener avec beaucoup de contrôle et de rigueur. Un bilan juridico-administratif et d’organisation fédérale dont je suis fière, une visibilité de notre ,sport dans les médias, et les instances étatiques et internationales, une fédération plus ouverte vers tous les clubs et plus rationnelle, un site héritage Yves du Manoir magnifique outil de futur. »
Elle arrête
Isabelle Jouin dit « avoir fait ma part, même si j’ai le regret que le nombre de membres ne soit pas plus important. Après 4 années intenses, d’une mandature aussi exceptionnelle qu’atypique à bien des égards, j’aspire à plus d’équilibre vie personnelle / professionnelle et de sérénité. Cela n’a pas entamé ma détermination à travailler au service du projet » Réussir avec les clubs » et à mobiliser mon énergie malgré le manque de moyens humains pour m’aider à porter ma mission de présidente de fédération.«