Le nom ISCA est la traduction latine de Ijse, le nom du ruisseau qui serpente dans les collines de Hoeilaart. C’est le nom flamand de la Malaise.
Ce nom de ISCA a été choisi par les membres du club Oranje parmi une série de 5 noms. « Après 48 d’existence, l’Oranje avait toujours été composé de membres venant des Pays-Bas, essentiellement des expatriés. Ces dernières années, nous comptons plus de 25% de joueurs belges des environs, soit une augmentation de 15% en 3 ans. En même temps, nous voulions entrer vraiment dans le paysage belge et local. Nous voulions offrir une perception d’un club du coin. D’où le changement de nom. Nous sommes de la région du raisin, la Druivenstrrek. » Arvin Willemse, le président du club, insiste sur l’intégration de son club dans les instances locales. « Nous sommes rentrés au Sportraad, nous avons des contacts avec les communes environnantes. Nous allons pouvoir offrir aux écoles nos services. »
Le HTC Isca compte 650 membres, dont 450 hockeyeurs, surtout des jeunes, répartis dans 43 équipes (la saison passée). Un des gros problème de l’Oranje était que beaucoup de ses membres repartaient aux Pays-Bas et qu’il y avait un gros turnover. « Nous avons 100 arrivées… et 100 départs. Avec une assise plus locale, nous allons bénéficier d’une meilleure stabilité. Avec nos deux terrains, nous allons pouvoir grandir vers les 800 membres, ce qui est notre ambition à moyen terme. »
Un nouveau terrain
Le deuxième terrain semi-mouillé est vieux de deux ans. Le premier, connu de tout le monde, est un sablé dont le tapis a été renouvelé il y a 8 ans. Le club a sacrifié des terrains de tennis pour un grand parking, en plus de celui de l’extérieur. Un espace de jeu a été créé entre le terrain et le club house. Ce dernier reste tel qu’on l’a connu, avec un rafraîchissement continu. « Notre prochain projet est l’aménagement d’un club house en bord du terrain du bas, un peu comme celui de Leuven. Mais nous allons être prudents financièrement. Nous avons une grosse professionnalisation avec nos sponsors (qui signent pour 3 ans). Nous avons créé un Business club axé sur le sport; nous aurons notre première réunion au Dolce avec lequel nous sommes en relation fin septembre. »
Trouver des entraîneurs
Un des défis qui se pose au club est de trouver des entraîneurs. ISCA est très isolé géographiquement mais a tissé des liens au niveau encadrement avec le Racing, Leuven, Tervuren, etc. « Nous avons essentiellement des jeunes et nous avons donc besoin de formateurs. Nous formons beaucoup de jeunes et évidemment nous sommes visés par les autres clubs ; nous sommes une pépinière pour les plus grands clubs. Notre isolement géographique est également un facteur important pour le recrutement. Prenez Tervuren : ce n’est pas loin mais entre les deux, il y a la Forêt de Soignes qui forme un barrage. Nous avons proposé de céder une partie de notre parking extérieur pour créer une piste cyclable. Et nous demandons à De Lijn, la société de transport , de mettre un arrêt de bus devant le club. Ce bus arrive en bas de la rue, à 800 mètres; il ne faudrait pas grand’chose… Si nous n’obtenons pas satisfaction, nous sommes sur un projet d’organiser des navettes de bus nous-mêmes. »
Isolé
ISCA est isolé, d’autant plus qu’il fait partie de la VHL, dans une région sans autres clubs de la Ligue flamande, mais surtout entouré de club de la LFH et de Bruxelles qui n’est qu’à un jet de stick de là. « Le transport est un souci permanent et c’est vrai qu’organiser une match Oostende ou Brugge-ISCA est une fameuse gageure. Mais les parents s’organisent et le carrefour des quatre-Bras est devenu un point de rassemblement bien connu des hockeyeurs. En tout cas, tous les clubs sont loins et le splitsing nous a coûté cher : avant, nous étions en un quart d’heure dans la majeure partie des clubs de Bruxelles. »
Un nouvel Outfit
Le look de ISCA a fondamentalement changé. Le logo est essentiellement bleu foncé avec le lettrage en vert et un rappel orange très léger. Le maillot est dans les mêmes tendances.
Un budget prudent
La situation financière de l’ISCA est bonne. « Nous avons reçu nos premiers budgets de la VHL, en fonction de nos membres et de nos formateurs. Nous pouvons louer nos terrains qui ne sont pas sur-occupés. Tous nos cadres sont bénévoles. Avec une belle atmosphère dans le club, nous organisons beaucoup de choses. La troisième mi-temps est chaleureuse. Notre calendrier social est très chargé. Notre tournoi Vétérans de fin juin est très rapidement plein. Nous en sommes à la deuxième année de notre Middelbareschool tornooi. »
ISCA est un club qui compte quelques francophones que les parents inscrivent pour les immerger dans la langue néerlandaise. « Le club est foncièrement flamand et nous voulons nous intégrer dans la région. »