Aux côtés des Red Panthers depuis le mois de juin, Jeff Brouwers a comme mission de soutenir l’équipe au niveau mental.
Les joueuses belges avaient enregistré des résultats en dent de scie lors de la Pro League et également connu une grosse déception à l’Euro. Le gros défi de cette fin de mois est le qualificatif olympique qui les opposera à la Chine, en Chine. « Nous sommes un peu dans le schéma comparable à celui des Red Lions au début et il faut installer une culture de l’élite de la première à la dernière minute de jeu. C’est une question de mentalité : il ne suffit pas d’être dans les 18 pour se dire qu’on y est et que c’est bon. Ce sont les 28 joueuses du grand noyau (et même celle plus bas) qui doivent se dire qu’elles ont pour but de se sélectionner (Select yourself). Si une joueuse a dans l’idée qu’elle est sélectionné et qu’elle a atteint son objectif, ce n’est pas bon. On le voit dans des sports comme l’athlétisme : un athlète est sélectionné (ou repêché) et il s’en satisfait, eh bien sur place, il ne preste pas à son meilleur niveau. Il faut changer cette mentalité. »
Lorsque Jeff Brouwers est arrivé auprès de l’équipe belge, il a constaté que l’objectif était d’arriver à être sélectionné par le coach. « Ce sont les 28 joueuses du grand noyau (et même celle plus bas) qui doivent se dire qu’elles ont pour but de se sélectionner (Select yourself). Nous y arrivons avec les Red Panthers, cela a changé. Il faut que chacune arrive aux normes exigées par le jeu. Maintenant, chaque fille est différente et chaque caractère est propre. J’ai eu des contacts individuels avec la moitié de l’équipe. Chacune est libre de venir ou pas ; cela doit être une démarche personnelle volontaire. »